Le romancier et essayiste marocain Fouad Laroui s'est vu d?cerner la Grande m?daille de la Francophonie, un prix annuel cr?? par l'Acad?mie fran?aise en 1986, apprend-on aupr?s du r?cipiendaire.

M?fiez-vous de la grande m?daille?! Dans une d?claration mi-langue de bois mi-de circonstance, Laroui, si original d?habitude qui fait dans la d?rision et parfois l?autod?rision, s'est dit tr?s "touch?" par cette distinction qui "honore tous les Marocains" auxquels il n?a pas demand? leur avis. Il ajoute qu?elle "met en relief la diversit? linguistique et artistique d'un pays ouvert ? toutes les cultures et ? toutes les influences. Nous devons prot?ger cette diversit? et en ?tre fiers", a-t-il soulign?. A moins que ce ne soit du troisi?me degr?, l??trange affaire de cette m?daille est en train de Dassoukiniser Fouad Laroui.

La Grande m?daille de la Francophonie r?compense l'?uvre d'une personne physique francophone qui, dans son pays ou ? l'?chelle internationale, aura contribu? de fa?on ?minente au maintien et ? l'illustration, et au lustrage faut-il ajouter, de la langue fran?aise.

Fouad Laroui avait re?u en 2013 le prix Goncourt de la Nouvelle 2013 pour son ouvrage "L'?trange affaire du pantalon de Dassoukine". Les membres de l'Acad?mie Goncourt avaient particuli?rement appr?ci? son style et sa litt?rature libres.

Natif d'Oujda, l'auteur qui vit actuellement aux Pays Bas, est ?conomiste,? ?crivain et chroniqueur. Parmi ses ouvrages figurent notamment "Les Dents du? topographe" (Julliard, 1996), "La Meilleure Fa?on d'attraper les choses"? (Yomad, 2001), "Le jour o? Malika ne s'est pas mari?e" (Julliard, 2009) et "Une? ann?e chez les Fran?ais" (Julliard, 2010).