Le décret loi bloquant le départ à la retraite des enseignants en 2014-2015 approuvé par une minorité mécontente les syndicats

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Les pr?retrait?s de l??ducation nationale et de l?enseignement sup?rieur ne pourront pas partir en retraite? au cours de l?ann?e scolaire et universitaire 2014-2015. Ils sont oblig?s d?attendre la fin de l?ann?e pour jouir de leur droit.

C?est la d?cision prise par le gouvernement aux derni?res minutes pour ?viter que des ?l?ves et des ?tudiants restent sans encadrement p?dagogique durant la nouvelle ann?e scolaire et universitaire.

Les pr?retrait?s concern?s sont au nombre de 5542, dont 130 professeurs universitaires.

Pour valider cette d?cision, qui ne rel?ve pas du pouvoir r?glementaire, le gouvernement a eu recours ? un d?cret loi dans la pr?cipitation. Ce d?crit loi, constitutionnel (article 81 de la constitution de 2011), a ?t? ?pr?sent? pour approbation devant les 2 commissions permanentes comp?tentes dans le deux chambres du parlement. Seulement? sa constitutionnalit? a ?t? l?s?e, puisque le quorum exig? pour son adoption ne s?est pas r?uni. Il a ?t? vot? ? la chambre des repr?sentants par 14 d?put?s seulement ? la chambre des repr?sentants, dont 9 pour, et par 7 conseillers ? la deuxi?me chambre, dont 4 seulement ont vot? pour.

Pour le pr?sident du groupe du FDT ? la chambre des conseillers Mohamed Daidaa , la pr?sentation de ce d?cret loi est la preuve que le gouvernement? g?re le pays au jour le jour sans pr?vision et sans planification ? moyen et long terme. Cela confirme, selon une d?claration ? Quid.ma, qu?il r?agisse toujours aux probl?mes comme s?ils tombent du ciel. La gestion des ressources humaines, surtout dans des secteurs comme l?enseignement ou la sant?, doit se baser sur une planification ? long terme pour assurer la rel?ve ? temps, ce qui n?est pas le cas aujourd?hui. En plus, cette d?cision survient au moment au le dossier de la r?forme de la retraite est sur la table des n?gociations (le projet gouvernemental est aux mains des membres du CESE actuellement pour avis). Le gouvernement aurait pu recourir ? d?autres solutions, selon Daidaa, pour maintenir les enseignants, en recourant aux contrats par exemple, ce qui peut motiver les gens ? rester parce qu?ils peuvent gagner quelque chose. Maintenir des retrait?s contre leur gr? et sans motivation n?est pas la meilleure solution pour assurer un enseignement de qualit? ? nos enfants.

Personne ne peut contester le droit d?un gouvernement de veiller ? la continuit? et la r?gularit? d?un service public, surtout quand il s?agit d?un service strat?gique, mais ? condition que ce gouvernement prouve qu?il est vraiment comp?tent et disposant d?une vision, ce qui est pas le cas aujourd?hui.. Les preuves sont l? pour convaincre qui a toujours des doutes. Les insultes et la pol?mique st?rile n?ont jamais servi de phares pour voir et pr?voir.

Quand le syndicat des islamistes monte au cr?neau pour? contester ce projet gouvernemental, approuv? par les parlementaires du PJD ? la chambre des repr?sentants, on se trouve confront? ?? une d?magogie sans pr?c?dent. La moralit? pr?tendue se trouve salie par un jeu ?lectoraliste cynique.

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