société
Trafic humain : L’Arabie Saoudite met en vente des bonnes marocaines
En Arabie Saoudite, le trafic humain est ? peine voil?. Une bonne marocaine, mise en vente, par son employeur, sur le web, contre 16?000 rials saoudiens?
Sur un site web commercial, un saoudien, met en vente sa bonne, de nationalit? marocaine, contre une somme d?argent.
??Nous avons une bonne marocaine ? c?der. Elle a 30 ans. Elle a travaill? pour nous durant deux ann?es et nous n?en avons plus besoin. La valeur de la transaction ?quivaut ? 16000??, explique l?annonceur saoudien.
Un flot de commentaires s?en suit entre acheteurs potentiels. Certains demandent si c?est une ??jariya?? (esclave concubine), d?autres r?clament ses photos et nombreux sont ceux qui demandent ? tester la ??marchandise?? en demandant si elle est en bon ?tat.
Cette annonce n?est pas un fait divers exceptionnel et encore moins un cas isol?. Ce mardi 28 Octobre dans la matin?e, une nouvelle bonne, cette fois philippine, est mise en vente par son employeur sur le m?me site commercial, ? c?t? d?appareils ?lectroniques, de voitures et d?animaux domestiques. ??Elle est musulmane et ?g?e de 25 ans, c?d?e contre 25?000 rials saoudiens??, pr?cise l?annonce.
Quand on sait que l?Arabie Saoudite appartient ? ces Etats o? le trafic humain est monnaie courante. Le silence de la communaut? internationale au nom des int?r?ts diplomatiques est plus qu?aberrant.
On n?entame ce sujet qu?? mots couverts et ce depuis bien des ann?es. Pourtant nombreuses sont ces marocaines qui se trouvent l?gu?es au rang de marchandises quand elles ne sont pas r?duites ? l?esclavage par leurs bourreaux d?employeurs dans ces p?tro-monarchies inhumaines.
Pourtant Interpol est claire l?-dessus, ??La traite d??tres humains est un crime au regard du droit international et de nombreux syst?mes juridiques nationaux et r?gionaux.??
Mais quand le p?trole est de mise, les bouches sont cousues et le droit international est envoy? au diable au m?me titre que ces femmes d?charn?es de leur dignit? et de leur humanit? et vendues au plus offrants comme des b?tes ou des meubles.