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A l’occasion du 8 mars, un collectif citoyen appelle à la libération des femmes de Tindouf
Le calvaire des femmes séquestrées, généralement de facto, dans les camps de Tindouf continue toujours à susciter des remous. A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, un collectif citoyen a lancé sur les réseaux sociaux une initiative en faveur de ces femmes sahraouies.
Les initiateurs de cette action de mobilisation ont expliqué que « la communauté internationale célèbre tous les 8 mars la journée mondiale des droits des femmes. Cette célébration ne doit pas nous faire oublier toutes ces femmes séquestrées, privées de liberté et aux droits confisqués retenues contre leur gré à Tindouf ».
Tout a commencé en réalité avec la création d’une page Facebook « Stop à la séquestration des femmes des camps de Tindouf ». Cette chaine de solidarité virtuelle a permis à plusieurs internautes de dénoncer, avec un geste symbolique, le traitement inhumain et injuste que sont en train de subir ces femmes. Lancée ce mercredi 8 mars, cette initiative est censée se poursuivre jusqu’au 22 de ce mois.
Cette large mobilisation va permettre de briser le silence qui a toujours entouré cette affaire épineuse. Dans ce sens, la même source fait savoir qu’ « à chaque clic, les consciences sont secouées. A chaque clic, la communauté internationale est interpellée pour mettre fin à ce drame humanitaire. Dans cet espace de non droit, derrière les barbelés de fer, les femmes de Tindouf ont besoin de notre solidarité. La situation de femmes privées de liberté à Tindouf requiert notre mobilisation à travers cette chaîne de solidarité ».
Les exactions que subissent les femmes de Tindouf sont nombreuses. Celles-ci sont en train de sombrer pleinement dans le désespoir et la frustration, face au mutisme froissant de l’Algérie et à l’autorité oppressive du front Polisario. La toile reste donc le seul moyen disponible actuellement pour appeler à la libération de ces victimes.