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Abbas Jirari, érudit et éminent intellectuel, est mort
Abbas Jirari, au centre, dans son milieu naturel
Abbas Jirari, éminent écrivain et intellectuel marocain, est décédé le 20 janvier 2024 à l'âge de 87 ans. Ses obsèques de feu Abbès Jirari, qui s’est éteint samedi à l’âge de 86 ans, se sont déroulées après les prières d’Addohr et du mort à la mosquée Chouhada, en présence du Conseiller du Roi Fouad Ali El Himma, et du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, sur Hautes instructions du Souverain. La dépouille de feu Abbès Jirari a été inhumée au cimetière Chouhada en présence notamment des membres de sa famille et de ses proches, et de plusieurs autres personnalités.
Abbas Jirari est né à Rabat en 1937 dans une famille de savants et de fkihs. Son père, Abdellah, était un intellectuel très respecté de son époque.
Il a poursuivi ses études primaires et secondaires à Rabat avant de partir au Caire, en Égypte, où il a obtenu son baccalauréat en 1957, suivi d'une licence en 1961 et d'une thèse de doctorat en 1969. Parallèlement à ses études au Caire, il a travaillé à l'ambassade du Maroc en Égypte dès 1962. Quatre ans plus tard, il est devenu professeur à l'université Mohammed V de Rabat et a ensuite présidé le département de la langue et de la littérature arabes de cette université. Le Roi Hassan II l'a nommé professeur au collège royal en 1979, avant qu'il ne devienne chargé de mission au Cabinet Royal le 1er janvier 1999, puis conseiller du Roi Mohammed VI le 29 mars 2000. Auteur de plusieurs livres, il a également été khatib (prêche du vendredi) de la Mosquée Lalla Soukaina à Rabat entre 1989 et 2000, parmi d'autres responsabilités qu'il a assumées
Abbas Jirari est un érudit, écrivain et intellectuel marocain, Il est particulièrement reconnu pour ses contributions dans les domaines de la littérature, de la culture et de l'histoire au Maroc. D’une éducation solide, souvent enracinée dans la tradition islamique et la littérature arabe, il a écrit et publié plusieurs livres, articles et études, principalement en arabe. Ses travaux couvrent un large éventail de sujets, y compris l'histoire de la littérature arabe, la critique littéraire, et les études islamiques et a travaillé au sein de l’Académie du Royaume à la préservation des chants du Malhoun qui a abouti à l’inscription de cet art au patrimoine universel de l’UNESCO
M. Jirari est aussi connu pour son engagement dans les affaires publiques et sociales du Maroc. Il a souvent été impliqué dans des dialogues et des initiatives visant à promouvoir la culture et l'éducation dans le pays. Tout au long de sa carrière, il a reçu diverses distinctions et prix pour ses contributions dans les domaines de la littérature, de la culture et de l'éducation. Son travail et ses idées ont eu une influence significative sur la compréhension de la littérature arabe, de la culture marocaine et des questions liées à l'Islam.