société
Condamné pour dilapidation de fonds publics, Faouzi Skali s’en défend
Faouzi Skali : ‘’Je voudrais le plus simplement du monde vous dire ceci’’
La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près de la Cour d’appel de Fès a condamné trois anciens dirigeants de la Fondation Esprit de Fès qui supervise le festival des musiques sacrées du monde, à une peine d’un an de prison ferme. Si Abderrafie Zouiten, président de la Fondation a été condamné pour détournement de fonds publics, Faouzi Skali et Abdelkader El Ouazzani n’ont vu retenir contre eux que le motif de dilapidation de ces mêmes fonds.
A rappeler que nombre d’anciens et actuels responsables de la Fondation Esprit de Fès ont été poursuivis dans cette affaire aux côtés de fournisseurs qui avaient obtenu des contrats avec le Festival de Fès des musiques sacrées du monde.
L’affaire a commencé sur la base quand d’autres anciens membres de la Fondation Esprit de Fès, Hassan Sligwa, Mohamed El-Amouri et Abdelhamid Ben Makhlouf, avaient déposé plainte. 15 prévenus étaient poursuivis en état de liberté sous caution.
Faouzi Skali, docteur en anthropologie et sciences des religions, connu pour être un adepte de la mouvance soufie, qui a reçu de nombreuses marques de sympathie de ses amis et connaissances, a tenu à s’expliquer auprès d’eux. Qualifié par l’un d’eux de ‘’Gladiateur de la culture, il rappelle avoir « quitté le Festival des Musiques Sacrées en 2014 avec un quitus global et sans réserves signé par le Président, le Secrétaire Général et le Commissaire aux Comptes de la Fondation qui en assurait l’organisation ».
F. Skali : ‘’ ma probité est entière’’
Mes cher(e)s ami(e)s juste un petit mot pour rassurer tous ceux d’entre vous qui ont la gentillesse de s’inquiéter pour moi et de m’envoyer de nombreux messages de leur solidarité et aussi de leur perplexité et souvent indignation, devant une telle situation. Ce petit mot n’a pas pour but d’expliquer dans le détail ce qui s’est passé. Je pourrais y revenir car cela serait en effet édifiant. Je voudrais le plus simplement du monde vous dire ceci : tout ce qui est rapporté à mon propos concernant une prétendue dilapidation de fonds est faux et archi faux. Pas un seul des arguments avancés à ce sujet n’a le moindre degré de réalité.
Je ne veux même pas savoir quelles sont les raisons qui ont pu pousser à m’accoler cette image.
Je sais seulement une chose de manière certaine, ma probité est entière. Elle fut prouvée lorsque j’ai quitté le Festival des Musiques Sacrées en 2014 avec un quitus global et sans réserves signé par le Président, le Secrétaire Général et le Commissaire aux Comptes de la Fondation qui en assurait l’organisation. Et ceci cinq ans avant que ne se déclenche le scandale qui a conduit à la situation où cette Fondation se trouve aujourd’hui. Tout le reste n’est que bavardage ou surenchère.
Je ne suis intéressé par les biens matériels que dans la mesure où ils sont le fruit de mon travail et servent les objectifs qui sont les miens dans ce monde ; œuvrer à développer ma connaissance et ma conscience spirituelle et à partager cela avec mes proches et tous ceux et celles qui s’inscrivent dans cette quête de l’essentiel. Quant à ceux qui veulent tirer vers le bas -et je sais qu’on ne peut que les rencontrer dès lors que cette quête se traduit aussi par l’action et la réalisation de projets concrets -à ceux-là je dis seulement : vous ne m’enlèverez pas, en dépit de tous les efforts déployés dans ce sens, aujourd’hui ou plus tard, ma sérénité, ni n’obtiendrez ma haine.