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En 2050, plus de 2 milliards d'enfants souffriront des graves conséquences du changement climatique
Un “enfant sur trois vit déjà dans des pays enregistrant des températures extrêmement élevées, et près d’un enfant sur quatre est exposé à des vagues de chaleur fréquentes.
Nations Unies (New York) - Les Nations Unies ont mis en garde, mardi, que plus de 2 milliards d’enfants souffriront des graves conséquences du changement climatique en 2050.
Dans un nouveau rapport, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) relève que 559 millions d’enfants sont actuellement exposés à des vagues de chaleur fréquentes, et d’ici à 2050, l’ensemble des 2,02 milliards d’enfants de la planète seront touchés par les conséquences néfastes du changement climatique pour leur santé et leur subsistance.
A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP27, qui aura lieu début novembre en Egypte, l’agence onusienne a appelé à une augmentation des fonds alloués à l’adaptation afin de protéger les plus jeunes et les plus vulnérables.
Selon l’UNICEF, 624 millions d’enfants sont confrontés à l’un des trois autres indicateurs propres aux fortes chaleurs : des épisodes caniculaires de longue durée, de forte intensité ou des températures extrêmement élevées.
Le rapport souligne que dans à peine trois décennies, même au plus faible niveau de réchauffement planétaire, estimé au mieux à un réchauffement d’1,7 degré Celsius, les 2,2 milliards d’enfants du monde entier seront inévitablement exposés de manière plus régulière aux vagues de chaleur.
"Le mercure est en train de grimper, ce qui a des effets de plus en plus graves sur les enfants", a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, précisant qu’un “enfant sur trois vit déjà dans des pays enregistrant des températures extrêmement élevées, et près d’un enfant sur quatre est exposé à des vagues de chaleur fréquentes.
“Or, la situation ne va cesser de s’aggraver. Au cours des trente prochaines années, de plus en plus d’enfants seront frappés par des vagues de chaleur plus longues, plus intenses et plus fréquentes, qui mettront en péril leur santé et leur bien-être”, a toutefois relevé la responsable onusienne.