L'Espace oasien pédagogique, poumon vert d’Errachidia, pour réconcilier l’homme et la terre

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Quatre hectares de palmiers, des dizaines d’arbres fruitiers (grenade, figues, olives…), 20 fontaines en marbre et en pierre, 40 abris de roseaux, 150 peintures murales et un espace dédié aux activités culturelles

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Par Anass BELHAJ (MAP)

Errachidia - C’est sur quatre hectares de superficie, au nord du centre-ville d'Errachidia, que le parc paysager "Espace oasien pédagogique" vient de voir le jour. Grande étendue couverte de palmiers et de plantes vivantes propres à la région, ce parc est le nouveau poumon vert de la capitale de la région de Drâa-Tafilalet.

Conçu sous forme d’une oasis et fondé sur l’équilibre des ressources naturelles (sol, eau et biodiversité) dans un environnement aride, ce parc ambitionne de promouvoir la culture oasienne avec ses Ksours et Kasbahs à l'architecture unique, ses palmeraies et la richesse de sa biodiversité.

Un grand théâtre en plein air, une piscine semi-olympique, une piscine pour enfants, des mini-ksours, des centaines de palmiers et d’arbres décoratifs, des fontaines équipées de pompes, un café-restaurant au design local, des équipements sportifs pour adultes, un réseau d'éclairage solaire et des jeux pour enfants complètent cet espace qui se prépare pour accueillir ses premiers visiteurs au cours des prochains jours.

"Ce nouvel espace écologique sera un excellent moyen de prendre l’air, de faire de l’exercice et d’aider à réduire le stress, mais aussi un moyen de construire une communauté plus dynamique où chacun éprouve un sentiment d’appartenance", estime Sidi Ammi Moulay Zahid, vice-président du Conseil de la commune d’Errachidia.

Ce parc est le fruit d’un partenariat tripartite entre la commune d’Errachidia, le Conseil provincial d'Errachidia et l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA). Il est conçu en outil de sensibilisation à la protection de l’environnement et de découverte pour les visiteurs de nombreuses collections de plantes désertiques propres à la région.

"La plupart des citadins ressentent de plus en plus un besoin quasi vital de renouer et de se rapprocher de la nature. La création d’une harmonie entre espaces oasiens et zones urbaines est une réponse adéquate à cette quête de bien-être", explique le vice-président du Conseil de la commune d’Errachidia.

De son côté, Mina Benoudi, cheffe de la Division des affaires administratives, financières et du patrimoine à la commune d’Errachidia, a déclaré que ce parc, niché au milieu des montagnes arides et d'un désert qui s'étend jusqu’aux provinces du Sud du Royaume, offre une richesse végétale exceptionnelle et ne manquera pas d’attirer toutes sortes de visiteurs.

Ce parc constitue aussi un espace d'éducation et de culture ouvert à tous les élèves et étudiants de la région.

Pour Mme Benoudi, il contribuera assurément au renforcement des infrastructures récréatives et sportives de la ville, au développement des compétences d'exploration chez les jeunes et les enfants et à la promotion de la conscience environnementale chez les habitants de la région.

L’Espace oasien pédagogique d’Errachidia comprend, entre autres, plus de 450 palmiers, des dizaines d’arbres fruitiers (grenade, figues, olives…), 20 fontaines en marbre et en pierre, 40 abris de roseaux, 150 peintures murales, un espace dédié aux activités culturelles, douches et sanitaire ainsi qu’un système d’irrigation goutte à goutte.

 

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