Le ''ciné cannabique'' a aussi son festival (Vidéo)

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Des fictions, des documentaires, des débats : le "festival international du cinéma cannabique de Mexico" se tient dans la capitale d'un pays où la justice a tranché en faveur de la dépénalisation, mais pas le pouvoir politique.

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Des fictions, des documentaires, des débats: le "festival international du cinéma cannabique de Mexico" se tient jusqu'à dimanche dans la capitale d'un pays où la justice a tranché en faveur de la dépénalisation, mais pas le pouvoir politique.

Il s'agit de défendre "les droits de l'homme des usagers", affirme à l'AFP le directeur et fondateur, Iván Librado.

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La cinquième édition a pignon sur rue, dans un ciné-club et un théâtre reconnus, alors que tout a commencé "clandestinement" il y a quelques années à Guadalajara la deuxième ville du Mexique, d'après une autre organisatrice, Tania Magdaleno.

"Les gens qui assistent au festival sont des consommateurs mais également des personnes qui ont des doutes ou qui s'interrogent sur le fait de savoir pourquoi la marijuana est mal vue", ajoute-t-elle.

A l'affiche des films, séries, documentaires..., comme los "Ultimos romanticos" (les derniers romantiques), de l'Uruguayen Gabriel Drak, l'histoire de deux amis qui vivotent comme ils peuvent en cultivant à l'occasion de la "Marie jeanne".

Le festival présente également un documentaire intitulé "Madre planta" sur "la lutte des mamans cultivatrices d'Argentine et du Chili" pour "améliorer la qualité de vie de leurs enfants avec l'huile de cannabis" - des enfants souffrant de maladies comme l'épilepsie.

Le programme annonce également des débats et conférences comme ce samedi un atelier sur "l'agriculture régénérative pour la culture du cannabis".

"Vous ne verrez pas d'histoire de narco-trafic ni rien de politiquement correct", affirme le programmateur César Amigo, soulignant l'importance de dépénaliser l'usage du cannabis et d'éradiquer les préjugés qui l'entourent.

La Cour suprême du Mexique a dépénalisé l'usage récréatif du cannabis pour adultes en juin 2021, déclarant inconstitutionnelles les lois l'interdisant, au nom du "droit au libre développement de la personnalité".

Un an après, le Parlement n'a toujours pas traduit en loi cette décision judiciaire. (AFP)

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