Le foot au Musée de la photographie, Hajja Hamdaouia rajaouia, et bien d’autres vécus

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Diva de la chanson populaire marocaine dans les années 60, 70, 80 et 90, hajja Hamadouia affiche sur son cette photo son appartenance, parce que c’en est une, au Raja de Casablanca – Photo Jamal Mehsani, psychiatre et photographe.

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  1. Toute à sa prière ou toutes ses prières pour les Lions de l’Atlas en train de disputer au Qatar un match décisif de la coupe du monde - Mourad Fedouach, Sidi Yahya Al-Gharb 

Ces photos légendées par le Quid, et bien d’autres sont exposées au Musée Nationale de la Photographie à Rabat (Fort Rothenburg). Leur sujet, est bien dans l’air du temps par ces temps où un vent favorable souffle sur le football marocain. Le sport le plus pratiqué et le plus populaire dans le monde a la qualité inégalable d’être à la portée de tous. Comme on le voit dans cet échantillon de photos ‘’subtilisées’’ au musée, il suffit de n’importe quel espace, de pied-nus supportant la rudesse des terrains vagues, d’une ruelle mal asphaltée, de sandales pour marquer des petits ou d’une colonnade pour servir de cage et d’un ballon de fortune pour se mouvoir dans la peau d’un Pelé, d’un Maradona, d’un Cristiano Ronaldo, d’un Messi ou plus près de nous d’un Hakimi ou d’un Zyach. Dans l’une de ses galeries, par le son et la lumière, le musée faire revivre la belle et heureuse aventure qatarie des Lions de l’Atlas pour animer une exposition que les organisateurs expriment comme une ambition de concevoir une expérience muséale. Sauf qu’elle dépasse cet objectif pour dire un vécu et parler de situations sociales. NK  

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  1. Des non-voyants, dans le capitain porte des Raybans, fort probablement des fausses, pour jouer au foot. Impossible ? Impossible n’appartient à l’écriture braille ! Photo Jamal Mehsani, psychiatre et photographe. 

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  1. Quoi de mieux que le noir et blanc pour fixer pour la postérité les petits plaisirs de la vie qui font les grandes joies et, peut-être ici, de futurs grands footballeurs richissimes. Pieds-nus, un terrain vague et poussiéreux, leurs sandales pour marquer les ‘’petit-bois’’, un rien fait leur bonheur. Photo Jamal Mehsani, psychiatre et photographe. 

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V - Une démonstration de jeu de tête en costume cravate a trouvé son public, visiblement conquis, en plein centre le ville. Photo Jamal Mehsani, psychiatre et photographe. 

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VI- Une messallah, une nef en plein air, un espace de prière exclusif aux fêtes religieuses et aux prières surrogatoires, pour jouer au foot. Un sacrilège ? ça s’appelle la tolérance. Photo Noura Akerraz - Casablanca

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VII- Peu importe le lieu, au souk près d’une bourgade au pied d’une colline, le foot a cette qualité de se laisser jouer partout. Le terrain est vague mais équipé de bois en bonne et due forme. Des positionnements et des postures qui indiquent des vocations affirmées. Photo Ilias El Faris 

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VIII- Nocturne ou diurne, en solitaire, le but est acquis, des colonnades transformés en élégants bois, quoi de mieux pour rêver en dehors du lit de grands matchs, de grands publics et de grands stades. Photo Haïtam NSais – Larache.

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IX- Il n’y a pas de barrières pour jouer au foot, même si généralement pour s’y adonner longtemps et en faire une carrière, on vient plutôt de ce genre de quartier. Photo Haïtam NSais – Larache. 

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