Dans une interview à la chaîne d'information marocaine M24 (MAP), diffusée lundi, le Président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, s'est félicité des excellentes relations d'amitié distinguée entre le Maroc et le Costa Rica et a salué le leadership "très fort" de SM le Roi Mohammed VI en matière de démocratie, de droits de l'homme et de préservation de l'environnement et a exprimé le soutien du Costa Rica à une solution pacifique de la question du Sahara dans le cadre de l'intégrité territoriale du Royaume.

^{Visite d'une délégation parlementaire marocaine au Costa Rica. Ici avec le Président du Parlement du Costa Rica (1978) - Archives infomarruecos.ma}

A sa cérémonie d’investiture, rappelons-le, était présent, au nom de SM le Roi, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch.

D'excellentes relations bilatérales qui ne datent pas d'aujourd'hui, fruit d'un long processus de diplomatie parlementaire qui a commencé il y a 44 ans et même avant. Un épisode inconnu même de nos diplomates malgré l'extrême importance qu'il avait eu pour nos relations avec l'Amérique latine.

Cette péripétie occultée ou oubliée, j’en étais un témoin oculaire.

C'était en 1978. Trois ans après la récupération de nos provinces du sud et au plus fort de la présence diplomatique algérienne en Amérique latine et de son Sancho Panza*, le Polisario, la Chambre des représentants avait décidé d'envoyer une délégation en Amérique latine (Mexique, Équateur, Brésil, Costa Rica et, en transit, Colombie, Panama et États-Unis).

Ces missionnaires de la bataille diplomatique en Amérique latine étaient, sur la photo de couverture, de gauche à droite, le regretté Lehssen Oualadi (RNI) le regretté Dris Marrakchi (PI) l'ambassadeur du Maroc au Canada Hassnaoui, Mbarek Zemrag (MP) le regretté Dr. Maati Mejjati (RNI), Mohamed Melouk (USFP), et votre serviteur (Said Jedidi) en tant que correspondant et attaché de presse de la délégation.

Une tournée qui avait ouvert de larges perspectives diplomatiques entre le Royaume et les pays visités, mais qui, malheureusement, a fini dans un placard parlementaire.

Aujourd'hui, c’est juste une occasion de s'en souvenir, en hommage à ces pionniers de la diplomatie parlementaire marocaine, pour certains à titre posthume.

^{*Sancho Panza est le serviteur débile de Don Quijote de la Mancha}