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Un petit être de cinq ans, en théorie microscopique si on le ramène à l’échelle planétaire, est tombé dans la région de Chaouen, dans un puits sec.

Il y a rencontré son destin, mais son cas a bouleversé le monde. 

De bout en bout, l’onde de l’émotion a traversé la planète pour toucher les quatre coins de la terre.

Entre le Maroc et l’Algérie les frontières terrestres et aériennes sont fermées. Mais elles ont été impuissantes face à l’élan provoqué par le cas Rayan. Des Algériens et des Marocains qui ont d’habitude de s’étriper sur les réseaux sociaux, se sont mis à fraterniser.

Trêve devant le drame, ou le signe qu’entre les deux peuples que l’on dit frères, rien n’est définitivement perdu.

Oualid Kébir, analyste politique algérien depuis Oujda, Abdou Semmar, directeur de d’Algériepart et Karim Douichi de Maghreb Intelligence depuis Paris, et Naïm Kamal dans le studio à Rabat en ont débattu. Sans être d’accord sur tout.