L’Espagne a été frappée à nouveau ce jeudi 17 août par le terrorisme, 13 ans après les attentats perpétrés le 11 mars 2004 à Madrid faisant 192 morts et qui sont considérés comme les plus meurtriers du genre jamais commis en Europe

La cible des terroristes a été cette fois-ci Barcelone, lorsqu’une fourgonnette a foncé dans la foule au niveau de l’avenue touristique de la Rambla, faisant 13 morts et plus de 80 blessés, selon le gouvernement régional catalan.

L’organisation terroriste État Islamique a revendiqué cet attentat, ont indiqué les médias espagnols, citant l’organe de propagande de Daesh "Amaq".

Le modus operandi des terroristes a été le même que celui adopté par les auteurs d’attentats commis ces dernières années dans plusieurs villes européennes, dont le dernier en date a été celui perpétré le 3 juin à Londres, lorsque trois terroristes ont foncé dans la foule sur le London Bridge.

La situation au centre de Barcelone suite à cet attentat semblait chaotique, des rues étant désertes, des stations de train et de métro fermées, des transports publics à l’arrêt et des touristes retranchés dans leurs hôtels.

L’Espagne fait face depuis des années à la menace du terrorisme jihadiste, après avoir combattu des décennies durant celui de l’organisation séparatiste basque, ETA.

Le journal El Pais s’était fait l’écho en février dernier d’une note des services de sécurité espagnols mettant en garde contre des "menaces directes" de l'EI.

Il s’agit, avait précisé le journal espagnol, "de menaces directes qui visent surtout des sites touristiques".

Depuis les attentats contre Charlie Hebdo, survenus le 7 janvier 2015, l’Espagne est au niveau 4 d’alerte anti-terroriste sur une échelle de 5. Le niveau 5 signifiant que la menace est imminente, le pays se maintient ainsi au niveau d’alerte presque maximum.

Quelques 220 opérations antiterroristes ont été menées depuis les attentats de Madrid en 2004. Ces opérations se sont soldées par l’arrestation de 723 terroristes, selon des statistiques officielles du ministère espagnol de l’Intérieur.

L'Espagne a également été touchée à plusieurs reprises par des attentats meurtriers commis par l'ETA durant les 30 dernières années. La plus meurtrière est l'attaque de l'Hipercor perpétrée le 19 juin 1987 à Barcelone faisant 21 morts et 45 blessés.

Un autre attentat avait été perpétré le 29 mai 1991 par l’ETA à Vic, dans la province de Barcelone. Cette attaque à la voiture piégée avait fait 9 morts dont 5 enfants et plus d’une quarantaine de blessés. L’organisation a revendiqué d’autres attentats meurtriers depuis, notamment deux attentats à la voiture piégés en juillet 2009 à Majorque et Burgos qui avaient tué deux agents de la Garde civile.

Une des trois premières destinations touristiques mondiales, l’Espagne avait été jusqu’à présent épargnée par les attentats revendiqués par l’organisation terroriste dite Etat Islamique qui ont touché d’autres pays du Vieux continent comme la France, la Belgique ou le Royaume Uni.

Avec l’attentat commis ce jeudi à Barcelone, le pays ibérique revit le cauchemar terroriste, 13 ans après avoir été frappé en 2004 par les attentats les plus meurtriers commis sur le sol européen, lorsque plusieurs bombes avaient explosé dans des trains de banlieue à Madrid, faisant 192 morts.

L’Espagne de nouveau frappée par le terrorisme

L’Espagne a été frappée à nouveau ce jeudi 17 août par le terrorisme, 13 ans après les attentats perpétrés le 11 mars 2004 à Madrid faisant 192 morts et qui sont considérés comme les plus meurtriers du genre jamais commis en Europe

La cible des terroristes a été cette fois-ci Barcelone, lorsqu’une fourgonnette a foncé dans la foule au niveau de l’avenue touristique de la Rambla, faisant 13 morts et plus de 80 blessés, selon le gouvernement régional catalan.

L’organisation terroriste État Islamique a revendiqué cet attentat, ont indiqué les médias espagnols, citant l’organe de propagande de Daesh "Amaq".

Le modus operandi des terroristes a été le même que celui adopté par les auteurs d’attentats commis ces dernières années dans plusieurs villes européennes, dont le dernier en date a été celui perpétré le 3 juin à Londres, lorsque trois terroristes ont foncé dans la foule sur le London Bridge.

La situation au centre de Barcelone suite à cet attentat semblait chaotique, des rues étant désertes, des stations de train et de métro fermées, des transports publics à l’arrêt et des touristes retranchés dans leurs hôtels.

L’Espagne fait face depuis des années à la menace du terrorisme jihadiste, après avoir combattu des décennies durant celui de l’organisation séparatiste basque, ETA.

Le journal El Pais s’était fait l’écho en février dernier d’une note des services de sécurité espagnols mettant en garde contre des "menaces directes" de l'EI.

Il s’agit, avait précisé le journal espagnol, "de menaces directes qui visent surtout des sites touristiques".

Depuis les attentats contre Charlie Hebdo, survenus le 7 janvier 2015, l’Espagne est au niveau 4 d’alerte anti-terroriste sur une échelle de 5. Le niveau 5 signifiant que la menace est imminente, le pays se maintient ainsi au niveau d’alerte presque maximum.

Quelques 220 opérations antiterroristes ont été menées depuis les attentats de Madrid en 2004. Ces opérations se sont soldées par l’arrestation de 723 terroristes, selon des statistiques officielles du ministère espagnol de l’Intérieur.

L'Espagne a également été touchée à plusieurs reprises par des attentats meurtriers commis par l'ETA durant les 30 dernières années. La plus meurtrière est l'attaque de l'Hipercor perpétrée le 19 juin 1987 à Barcelone faisant 21 morts et 45 blessés.

Un autre attentat avait été perpétré le 29 mai 1991 par l’ETA à Vic, dans la province de Barcelone. Cette attaque à la voiture piégée avait fait 9 morts dont 5 enfants et plus d’une quarantaine de blessés. L’organisation a revendiqué d’autres attentats meurtriers depuis, notamment deux attentats à la voiture piégés en juillet 2009 à Majorque et Burgos qui avaient tué deux agents de la Garde civile.

Une des trois premières destinations touristiques mondiales, l’Espagne avait été jusqu’à présent épargnée par les attentats revendiqués par l’organisation terroriste dite Etat Islamique qui ont touché d’autres pays du Vieux continent comme la France, la Belgique ou le Royaume Uni.

Avec l’attentat commis ce jeudi à Barcelone, le pays ibérique revit le cauchemar terroriste, 13 ans après avoir été frappé en 2004 par les attentats les plus meurtriers commis sur le sol européen, lorsque plusieurs bombes avaient explosé dans des trains de banlieue à Madrid, faisant 192 morts.