Culture
FIFM 2018 : les grandes stars au tapis rouge !
Marrakech – Imane Jirari - Comme prévu, la cérémonie d’ouverture a été lancée en présence de grandes stars, connues et moins connues.
Ils ont foulé le tapis rouge sous les acclamations du public marrakchi qui était au rendez-vous de la ville ocre.
Ils étaient ravis de rencontrer notamment la grande diva du cinéma égyptien Yousra , qui s’est rapprochée du public chaleureux. Leila Ilwi, quant à elle, n’a pas manqué de saluer le public marrakchi.
L’apparition de Touria Jabrane, Amina Rachid, Mohammed El jem, Hanane et Aziz Fadili, et bien d’autres célébrités marocaines ont confirmé également leur présence, sans oublier Farkous, l’habitué du Festival international du film de Marrakech.
Les membres de la délégation des studios de cinéma et de télévision américain étaient également présents pour regarder le premier film projeté lors de la soirée d’ouverture : « At Eternity Gate ».
Ce projet cinématographique appartient au cinéaste et peintre américain Julian Schnabel. L’histoire du film revient en 1888. Vincent van Gogh s’installe à Arles. Il se lance dans la phase la plus créative de son travail. Epris de la nature et des objets ordinaires, ainsi que des personnes qu’il peint, il demeure pour eux un outsider.
James Gray : le cinéma est la chose la plus proche d’une fenêtre à une autre conscience
Lors de la cérémonie d’ouverture, chacun des membres du jury ont déclaré, dans leurs langues natale, l’ouverture de la 17eme édition du Festival international du film de Marrakech.
Il s’agit évidemment du réalisateur américain James Gray, l’actrice indienne Ileana d’Cruz, la cinéaste marocaine Tala Hadid, l’actrice américaine Dakota Johnson, la réalisatrice britannique Lynne Ramsay, l’acteur allemand Daniel Bruhl, le réalisateur français Laurent Cantet, et enfin le réalisateur mexicain Michel Franco.
En tant que président du jury, James Gray s’est dit fier et heureux d’être à Marrakech. Le génie du cinéma américain a qualifié « d'immense honneur » le choix d'être nommé président du jury, se disant conscient de la tâche qui lui incombe et qu'il compte prendre grandement sa responsabilité ».
Après avoir rappelé le rôle du cinéma en tant qu'outil artistique « pour raconter les rêves d'autrui et révéler une autre idée du monde ». Selon le président du jury, le cinéma est la chose la plus proche d’une fenêtre à une autre conscience.
La parole aux Jury !
Toujours dans le sillage de la 7e édition du FIFM, la parole a été adressé aux membres du jury, ce samedi 1er décembre en présence des médias.
« C’est la sincérité et l’honnêteté qui fait un bon film ». C’est avec ces mots que s’est exprimé le président du jury de la 17è édition du FIFM, James Gray.
« Je sais bien que c’est quasi impossible d’écarter la subjectivité. Vous, autant que spectateurs, vous ne pouvez pas sortir de vous-même pour regarder le film avec votre propre bagage et votre propre goût. Donc, je dois voir chaque film en toute honnêteté et le sentir ».
S’agissant de la question de la présence des femmes dans le jury, Tala Hadid, la cinéaste marocaine a affirmé : « les femmes sont largement présentes dans tous les aspects de l’industrie cinématographique mais la question du partage du pouvoir est une autre question qui reste à débattre et à exercer ».
La cinéaste marocaine a noté également qu’il faut avoir un esprit ouvert pour voir des films.
Pour sa part, l’héroïne de « Fifty Shades of Gray », l’actrice américaine Dakota Johnson a vivement exprimé sa fierté quant à sa participation : « C’est très inspirant d’être parmi le jury dans le festival international du film de Marrakech. Je suis au début de ma carrière mais je reçois comme un cadeau ma participation dans le festival pourvu j’adore les films et j’aime être dans l’apprentissage. C’est un bonheur de découvrir les films portant une voix jeune ; les films de ma génération ».
Pour rappel, la cérémonie a été également marquée par la présentation des 14 longs métrages en lice dans le cadre de la compétition officielle.
Il s’agit de « Las ninas bien » de la réalisatrice Alejandra Marquez Abella (Mexique), de « Joy » de la réalisatrice Sudabeh Mortezai (Autriche), de « Diane » du réalisateur Kent Jones (USA), de « The Load » du réalisateur Ognjen Glavonic (Serbie), de « The Chambermaid » de la réalisatrice Lila Avilés (Mexique-USA), de « Red Snow » de la réalisatrice Sayaka Kai (Japon) et de « Look At Me »du réalisateur Nejib Belkadhi (Tunisie).
Concourent également dans cette catégorie « Irina » de la réalisatrice Nadejda Koseva (Bulgarie), « Vanishing Days » du réalisateur Zhu Xin (Chine), « Urgent » du réalisateur Mohcine Besri (Maroc), « Rojo » du réalisateur Benjamin Naishtat (Argentine), « Akasha » du réalisateur Hajooj Kuka (Soudan), « The Giraffe » du réalisateur Ahmed Magdy (Egypte) et « All Good » de la réalisatrice Eva Trobisch (Allemagne).