Maroc-Arabie Saoudite : plaidoyer pour la mise en place d’une liaison maritime directe

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La partie saoudienne prenant part au Conseil des affaires Arabie Saoudite-Maroc a appelé, ce mercredi 04 janvier, les officiels et le secteur privé à doubler d’efforts en vue de la mise en place d’une liaison maritime directe entre les deux pays.

Lors d’une réunion tenue à Riyad, la partie saoudienne au Conseil, a également fait part de son ambition de rehausser les relations stratégiques maroco- saoudiennes à un niveau encore plus élevé, notant que cela requiert « la multiplication des efforts des autorités ainsi que du secteur privé des deux pays, en vue de la mise en place de cette ligne maritime directe ».

Par la même occasion, un hommage a été rendu au conseil des affaires Arabie Saoudite- Maroc pour ses efforts inlassables, ainsi que pour ses réalisations lors de sa dernière session, rapporte l’agence saoudienne de presse, notant que de telles réalisations ont contribué, de manière remarquable, à booster les relations économiques et commerciales entre les deux pays, à travers les échanges fructueux de visites des délégations, l’organisation de salons et expositions, et l’échange d’informations liées aux opportunités d’investissement offertes.

La partie saoudienne a aussi souligné l’importance de la création d’un fonds d’investissements en vue de soutenir les petites et moyennes entreprises, dans la perspective de consolider leur compétitivité, la promotion des industries exportatrices, et la coordination avec les chambres de commerce et d’industrie des deux pays pour l’échange d’informations, de recherches et d’expertises réussies en la matière.

La réunion a été axée également sur la feuille de route du conseil pour les années à venir, visant le raffermissement des liens de coopération, d’investissements et du commerce entre les deux royaumes, en parfaite synergie avec la vision 2030 de l’Arabie Saoudite qui envisage une augmentation du taux des investissements étrangers directs, pour atteindre le seuil mondial de 5,7%, et le renforcement des exportations pour atteindre au moins 50% du PIB non pétrolier.

Les débats lors de cette réunion ont, en outre, porté sur les préparatifs de la tenue de la prochaine session du Conseil des affaires, et l’organisation de la 2ème édition du forum des deux royaumes prévue fin avril prochain dans la capitale saoudienne, outre la mise en place d’un comité d’action et de suivi lié à cet événement.

Par ailleurs, la réunion s’est focalisée sur la préparation de la visite attendue des membres de la partie marocaine au Conseil d’affaire, prévue en février prochain en Arabie Saoudite, dans l’optique de la consolidation des relations de coopération commerciale entre les opérateurs économiques respectifs des deux pays, et l’exploration des différentes opportunités d’investissement offertes notamment dans les secteurs de l’industrie alimentaire et du tourisme.

Un rapport rendu public récemment par le Conseil prévoit un développement remarquable des relations entre les deux pays dans les années à venir, faisant savoir que les investissements saoudiens au Maroc ont enregistré actuellement « une augmentation remarquable » pour dépasser durant les deux dernières années, deux milliards de dollars US, ayant concernés divers domaines, dont l’énergie, la production agricole, l’industrie et l’immobilier.

Quant au volume des échanges commerciaux entre Rabat et Riyad, il a connu également une hausse importante, alors que les importations du Maroc en provenance de l’Arabie Saoudite ont connu une diversification notable, avec en tête le pétrole, avec 2,1 milliards de dollars, soit plus de 60% des importations du Maroc en pétrole brut, relève le rapport.

Il rappelle que les exportations du Maroc à destination de l’Arabie Saoudite se composent essentiellement de prêt-à-porter, de l’acide phosphorique ainsi que des produits de la mer.

En outre, le document prévoit une augmentation des échanges commerciaux d'au moins de 20%, avec l’activation de la liaison maritime entre les deux pays, outre la création d’opportunités nouvelles d’investissements, au prisme de cette tendance à tirer vers le haut le volume des financements nécessaires à la réalisation des projets qui ont fait déjà l’objet d’un commun accord entre les deux parties.

 

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