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Pleins feux sur les défis mondiaux lors de la réunion à Johannesburg des Amis des BRICS
Le prochain Sommet des dirigeants des BRICS, prévu en août prochain en Afrique du Sud, est constituée de tous les ministres de la sécurité des pays membres et amis du groupement, dont la Biélorussie, le Burundi, Cuba, l'Égypte, le Kazakhstan, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Johannesburg - Les défis mondiaux ( lutte contre le terrorisme, les crimes transnationaux, cybersécurité..), ont occupé le devant de la scène lors de la réunion, lundi à Johannesburg, des conseillers à la sécurité nationale des Amis des BRICS, un groupement de cinq pays émergents rassemblant la Chine, le Brésil, la Russie, l'Inde et l’Afrique du Sud.
La réunion de haut niveau des Amis des conseillers à la sécurité nationale des BRICS a été convoquée pour discuter de la sécurité nationale et des défis mondiaux, entre autres questions.
Elle intervient en préparation du prochain 15e Sommet des dirigeants des BRICS, prévu en août prochain en Afrique du Sud, et est constituée de tous les ministres de la sécurité des pays membres et amis du groupement, dont la Biélorussie, le Burundi, Cuba, l'Égypte, le Kazakhstan, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Les Amis des BRICS sont une combinaison de pays qui ont exprimé leur intérêt à rejoindre le groupement, ceux qui président d'éminentes institutions des pays du Sud et ceux qui sont invités à la prérogative de la chaire. Ils sont invités une fois qu'un consensus est atteint entre l'hôte et les autres membres du BRICS.
Parmi les questions abordées lors de cette réunion figurait l'accord entre tous les délégués sur le fait que la cybersécurité reste un élément crucial de la coopération et que l'architecture soutenant un environnement de cybersécurité plus sûr doit être inclusive et accessible à tous les pays.
Bien qu'il existe à la fois de nouveaux et d'anciens défis auxquels sont confrontés les BRICS, le ministre à la Présidence sud-africaine et responsable de l'Agence de sécurité de l'État, Khumbudzo Ntshavheni, a déclaré qu'ils présentaient une opportunité de créer un environnement et un ordre mondial qui renforcent les avantages mutuels et un développement mondial inclusif.
«Il y a aussi des défis qui sont persistants et qui nous affectent tous en tant que famille mondiale. Nous devons renforcer notre collaboration à la fois par le biais des BRICS et du système multilatéral des Nations Unies, alors que nous traitons des défis tels que la lutte contre le terrorisme, les crimes transnationaux et la cybersécurité», a-t-il soutenu.
Il a de même émis l’espoir que «les engagements que nous allons avoir aujourd'hui sur des questions qui nous sont communes généreront un partenariat durable et un engagement envers une amitié qui aboutira finalement à un développement mondial amélioré et à une résilience et une paix mondiales renforcées".
Cette réunion se tenait à une époque où la géopolitique occupait le devant de la scène et impactait le développement des intérêts nationaux.