Le rétablissement de l’axe de Rabat-Pretoria fait deux mécontents : l’Algérie et le Polisario. Depuis le dégel des relations entre le Maroc et l’Afrique du sud, ces deux font des pieds et des mains pour saboter cette réconciliation

En marge du 5ème sommet UA-UE qui s’est tenu à Abidjan en novembre dernier, le roi Mohammed VI a rencontré le président sud-africain, Jacob Zuma, sonnant ainsi la fin de la période de froid qui opposait les deux pays. Et depuis, ni le Polisario, ni l’Algérie ne tiennent en place. Ils savent que le rétablissement de l’axe Rabat-Pretoria signifie également la fin de la présence du Polisario au sein de l’UA.

Ainsi, leur tentative d’entraver cela s’est soldée par une lettre ouverte adressée à l’adjoint du président Zuma, Cyril Ramaphosa, par Catherine Constantinides, activiste des droits de l’Homme surtout connue pour sa familiarité avec le régime algérien.

Dans cette lettre, Catherine Constantinides appelle le vice-président sud-africain à ne pas rétablir les relations diplomatiques avec le Maroc. Pour expliquer le pourquoi de cette requête, Constantinides avance que le royaume doit répondre aux revendications légitimes du peuple du Sahara, notamment son droit à l’autodétermination.

La pseudo « avocate » du Polisario a ainsi tenté d’argumenter dans le seul but semer la discorde entre le Maroc et l’Afrique du sud. Par ailleurs, c’est peine perdue dans le mesure où le président Zuma lui-même a décidé, d’un commun accord avec le roi Mohammed VI, d’initier un partenariat économique et politique fécond dans le but de construire des relations fortes pérennes et stables.