Afrique du Sud: près de 2400 enlèvements à Gauteng au 4ème trimestre 2023

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La province sud-africaine de Gauteng, qui englobe Johannesburg (photo) et Pretoria, bat tous les records des enlèvements

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Johannesburg - Près de 2400 cas d’enlèvement ont été enregistrés dans la province sud-africaine de Gauteng, qui englobe Johannesburg et Pretoria, durant le dernier trimestre de 2023, soit une hausse de 20% par rapport à l’année précédente, a indiqué mardi la police locale.

«Le nombre d’enlèvements dans la province est scandaleusement élevé», a déclaré le président du comité provincial de la sécurité communautaire, Bandile Masuku, en commentant les dernières statistiques de la criminalité publiées par le Service de police sud-africain (SAPS).

Soulignant que ce phénomène est devenu très prisé par les gangs criminels, il a mis l’accent sur l’importance de l’implication de toutes les parties prenantes, comme le secteur privé et les forums de police communautaires, pour lutter contre le fléau de la criminalité qui sévit dans le pays.

Selon les chiffres présentés par le commissaire de police provincial, Tommy Mthombeni, la province de Gauteng a enregistré une augmentation des délits par contact en passant de 50.039 au quatrième trimestre de 2022 à 51.327 durant la même période de 2023, soit une augmentation de 1.288 cas.

Les meurtres ont augmenté de 66 cas, en passant de 1.721 en 2022 à 1.787 en 2023, alors que les tentatives de meurtre ont augmenté de 152 cas, atteignant 1.777 en 2023, a-t-il précisé.

L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus dangereux au monde. La criminalité continue de s’y aggraver, avec un taux de meurtres, attaques à main armée, enlèvements, viols et autres crimes supérieur à la majorité des autres pays du monde.

Les dernières statistiques de la criminalité au niveau national brossent un tableau sombre sur la situation sécuritaire dans le pays et révèlent que 7.710 personnes ont été assassinées entre le 1er octobre et le 31 décembre 2023.

Ces chiffres montrent également que plus de 1.100 femmes ont été assassinées durant cette période, soit une hausse de 3,1 % par rapport à l’année précédente.

 

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