Et si les agriculteurs pouvaient discuter avec une IA comme ChatGPT pour optimiser leurs récoltes ? C’est le pari de DeepAgro, une start-up argentine qui révolutionne le secteur agricole avec un assistant intelligent accessible directement via WhatsApp. En combinant big data, intelligence artificielle et simplicité d’usage, elle modernise la prise de décision dans les champs — et vise désormais les grands marchés du Brésil et des États-Unis.

Buenos Aires - Une start-up argentine a développé un agent conversationnel basé sur ChatGPT pour conseiller les producteurs agricoles via WhatsApp.

Cet outil d’intelligence artificielle utilise le big data pour analyser les informations économiques, la superficie à cultiver et les équipements utilisés pour permettre aux producteurs d’obtenir des réponses rapides et précises sans avoir à recourir à des plateformes complexes.

La solution proposée par la jeune entreprise basée à Santa Fe (centre) vise à faciliter la prise de décision sur le terrain et à moderniser l’accès aux données clés du secteur agricole.

Présenté lors de la récente foire agricole, ce « ChatGPT de l’agriculture » vise désormais les producteurs aux États-Unis et au Brésil, deux géants de l’agriculture mondiale.

DeepAgro, qui conseille actuellement une soixantaine de clients opérant sur plus de 60.000 hectares de terres agricole, se prépare à un nouveau cycle d’investissement pour accélérer sa croissance et s’établir comme leader de la numérisation de l’agriculture à l’échelle mondiale.

« En tant qu’entreprise d’intelligence artificielle, nous travaillons sur l’utilisation d’agents conversationnels (…). Ce processus s’appuie sur les informations dont nous disposons et sur toute l’intelligence artificielle actuellement disponible sur le marché. Nous recourons aux agents d’IA appliqués à l’agriculture, comme ChatGPT. Notre objectif est d’exploiter les informations disponibles pour mieux conseiller les producteurs agricoles », a déclaré Juan Manuel Baruffaldi, PDG de DeepAgro.

La startup argentine est convaincue de la nécessité d’utiliser l’intelligence artificielle pour mieux exploiter les informations des producteurs et les transformer en un outil de business intelligence (BI). « Au lieu d’une plateforme avec graphiques et cartes, nous avons opté pour une solution plus intuitive, via WhatsApp, un outil que les producteurs maîtrisent déjà », a-t-il argumenté.