Aux Concours d'accès aux Grandes Ecoles de Commerces Françaises, l'ESTEM prépa, école marocaine de prépa aux grandes écoles de commerce c'est hissée en haut du podium, devant les écoles françaises les plus prestigieuses. Eclairage

Les résultats d'admissibilité de cette école de Casablanca, notamment à HEC Paris, sont impressionnants. Le classement des classes préparatoires aux grandes écoles de commerces, selon le taux d'admissibilité HEC-Paris, place l'ESTEM au deuxième rang avec un taux d'admissibilité de 50%, devant les lycées les plus prestigieux de France. Des résultats qui démontrent de facto la qualité de l’enseignement au niveau de ces prépas.

Pour Wafaa Bouab Bennani, directrice de l’établissement, l’école a réussi à « dompter les exigences du concours avec les professeurs ». Ainsi, Bouab Bennani nous explique que « les professeurs ont été formés de telle sorte à comprendre les exigences du concours et préparer les étudiants à haut potentiel à ce concours », insistant au passage sur le fait que la sélection des étudiants joue un grand rôle dans ce résultat. « Ce n’est pas le fruit du hasard ! », affirme la directrice. Pour elle, ce résultat est le fruit d’une stratégie d’excellence qui nécessite la combinaison des trois variables de l’équation, à savoir, des professeurs de qualité, des élèves à fort potentiel et une administration rigoureuse.

Les choses n’ont pas toujours été faciles pour l’école. Il aura fallu 5 ans avant d’atteindre ces résultats, et la mise en oeuvre d’un plan stratégique impliquant la formation et la transformation du corps professoral (notamment en recrutant des professeurs d’établissements prestigieux comme Louis Le Grand), de l’administration et plus de sélectivité au niveau des élèves. Aujourd’hui l’école n’est devancée que par le Lycée Privé Sainte Geneviève (la fabrique des élites françaises), elle dépasse ainsi des lycées de renom comme Louis Le Grand ou Henri IV.

Quelle est la suite ? “Maintenir nos résultats d’abord”, affirme sans hésiter la directrice de l’établissement, ajoutant que les prochains challenges de l’école concerneront les filières d'ingénierie en commençant par l’Ecole Centrale avant de passer à l’école Polytechnique Paris.