chroniques
Aziz Ghali, comme à son habitude, dans l’insignifiance et l’inconsistance- Par Mohamed Najib Koumina
Aziz Ghali se croyant audacieux, crève le mur de la félonie et de l’impudence sans se rendre qu’entre l'insolence et le courage, il y a un gouffre insurmontable
Aziz Ghali, dirigeant du parti Al-Nahj et président de l'Association marocaine des droits de l'homme, a-t-il vraiment mis les Marocains devant le choix de soutenir leur équipe nationale marocaine, qu'il associe à la normalisation avec Israël, ou de soutenir l'équipe nationale de l'Afrique du Sud, qu'il place dans le camp de la résistance ?
S'il est bien l'auteur du post viral qui appelle le peuple marocain à soutenir l'équipe sud-africaine contre son équipe nationale, en exploitant de manière odieuse et offensante le génocide subi par le peuple palestinien, perpétré par les occupants sionistes, et cela au mépris de la position du peuple marocain, y compris les joueurs de l'équipe nationale, solidaires avec le peuple palestinien et considèrent la cause palestinienne comme une cause nationale pas moins importante que la question de leur intégrité territoriale et de leur souveraineté nationale, alors l'homme a atteint un degré de folie. Il s’exclue ainsi de fait et de lui-même de la communauté marocaine de laquelle il tire et soutire pourtant son aisance financière en tant que pharmacien et responsable d'une association marocaine. Ainsi, il se déteste et porte honteusement une appartenance nationale au point de soutenir ouvertement tous ceux qui sont hostiles au Maroc et aux Marocains, et se croyant audacieux, il crève le mur de la félonie et de l’impudence sans se rendre compte qu’entre l'insolence et le courage, il y a un gouffre insurmontable. Si bien qu’il doit être examiné au plus vite par un psychiatre, car il y a urgence de soigner chez-lui un état psychotique qui mêle schizophrénie et bipolarité (…)
On peut être opposant à ce que l’on veut, la preuve en est qu’il sévit au Maroc en toute liberté, mais sait-il qu’il n’y a pas pire que de haïr son propre pays et son peuple et d'appeler à soutenir l'adversaire de l'équipe nationale de son pays dans un match de football, qu'il soit lié à la normalisation avec Israël ou non. Même le félon El Glaoui n’aurait pas osé.
Personnellement, j’ai une connaissance assez intime de nombre d’individus du même camp et qui propagent les mêmes idées. Je les ai combattus sur le campus et je leur ai fait face en prison, déjà pour leur encagement aux cotés d’un ennemi du Maroc, le Polisario. Détenu politique, je me suis retrouvé isolé de mes camardes politiques, opposants mais aussi militants pour l’unité territoriale du pays et mêlés à ces énergumènes en prison pendant une période non négligeable et je garde en moi le souvenir de leur alliance pour me réduire, vainement, au silence. Puis, après la prison, dans différentes arènes et occasions.
Le nihilisme est leur marque de fabrique. Enraciné dans leur culture depuis les années 70, au point qu'il est déterminant leur fragile et anachronique culture dont -découlent toutes les positions et comportements politiques du groupuscule Al-n-Nahj, y compris la confusion entre le marxisme-léninisme, que je mets au défi Aziz Ghali de connaître au-delà de ses épluchures conçues en prêt-à-dire à ânonner, et l'idéologie libérale des droits de l'homme (droitdel'hommisme) qui réduit ceux-ci à un usage géopolitique et les exploite dans les guerres et les conflits d’intérêt stratégique des forces impérialistes, y compris le conflit en Palestine occupée. Par conséquent, je ne suis absolument pas surpris qu'une folie telle que l'appel à la population marocaine à se dresser contre son équipe nationale et contre elle-même émane de ce Ghali ou de ceux qui suivent sa voie.
Jusqu'à présent, je n'ai pas cédé à la tendance d’accuser Ghali ou d'autres qui empruntent le même chemin de s'engager consciemment dans la mise en œuvre de l'agenda du régime algérien, hostile au Maroc et aux Marocains, ainsi qu'à l'Algérie et aux Algériens, ou du complot, car je ne dispose pas de données qui me permettraient de prouver cela, et je m'abstiens toujours de prendre des positions sans données ni preuves.
Cependant, l'émergence d'un appel aussi stupide et maladroit de Ghali à soutenir l'équipe sud-africaine contre l'équipe nationale, après qu'il ait précédemment attaqué l'élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'homme en défendant l'Afrique du Sud, que le régime algérien a poussé à se présenter contre le Maroc et a financé sa campagne, soulève plus d’un point d'interrogation, surtout que cette. Position survient après l'élimination de l'équipe algérienne dès le premier tour, qui a été politisée au lieu de la laisser aux limites du football sur lequel on ne peut sérieusement parier pour asseoir un régime ou le protéger de la désintégration ou de la décomposition, car les résultats footballistiques appartiennent à l’éphémère.
Parmi ces points d'interrogation, et le moins important, la suivante : est-ce que Ghali cherche à provoquer une réaction de l'État par son arrestation ou une agression de la rue pour que lui et ses compagnons puissent lancer une campagne contre le Maroc, actuel président du Conseil des droits de l'homme ? C'est une possibilité, car le président actuel de l'Association marocaine des droits de l'homme est du type à souhaiter être arrêté, lui et les autres, et à vouloir que la logique de la répression, la confiscation des libertés et la violation des droits l'emportent pour que la réalité corresponde à ses moules tout faits et pour continuer à scander de vieux slogans qui n'ont aucun rapport avec les problèmes des libertés publiques et des droits de l'homme dans notre pays aujourd'hui, mais très nourriciers.
Il est certain que Ghali considérera ce que j'ai écrit ci-dessus, à travers sa lucarne éculée, comme un discours de droite, chauvin, lié au pouvoir, et mercenaire, parmi d'autres termes appris par cœur et répétés sans réflexion à satiété, pour influencer ceux qui n'ont pas d'immunité contre les absurdités et les amalgames. Et s'il me considère comme un mercenaire, il n'a qu'à accepter un échange public de relevés bancaires, car l'homme se porte bien et a des comptes garnis, tandis que votre serviteur flirte quotidiennement avec faillite, conséquence de guerres qui ont ciblé jusqu'à mon pain quotidien, sans réussir à ébranler mon sentiment d'appartenance à ma patrie et à mon peuple.
Je lutte de l'intérieur de mon pays indépendamment de tout agenda ou avantages ou argent provenant de l'étranger et du services obscurs. Je lutte pour les libertés publiques et les droits de l'homme dans leur sens global et non idéologique, pour des institutions basées sur des fondements démocratiques, pour la séparation entre le pouvoir, pour les droits des citoyens pauvres et des catégories vulnérables, car j'appartiens à eux, dans la dignité de la vie et la fin de l'héritage de la pauvreté de génération en génération...
Ma lutte est aussi contre la richesse et la construction rentière quelle qu’elle soit, politique, économique, ou comme celle de Aziz Ghali, « droitdelhommiste » en relation avce des officines étrangères(…).