Séoul - La Corée du Sud, le troisième pays le plus touché dans le monde par l'épidémie de Covid-19 après la Chine et l'Italie, a annoncé lundi son plus faible nombre quotidien de nouvelles contaminations au coronavirus depuis deux semaines.

Les autorités sanitaires sud-coréennes ont fait état de 248 nouveaux cas confirmés sur la journée de dimanche ce qui porte le total des personnes contaminées dans le pays à 7.382.

C'est le quatrième jour consécutif que le nombre de nouvelles infections recule, et c'est le plus faible chiffre quotidien depuis fin février.

Le nombre de décès dus au nouveau coronavirus dans le pays s'établit à 51, ont précisé les Centres coréens pour le contrôle et la prévention des maladies (KCDC).

Une majeure partie des cas sud-coréens ont été répertoriés dans la ville de Daegu (sud) et dans la province voisine de Gyeongsang du Nord.

Des centaines d'églises et lieux de culte sont demeurés fermées dimanche en Corée du Sud pour empêcher la propagation du coronavirus. Les vacances scolaires ont été prolongées, tandis que des dizaines d'évènements (concerts de musique K-pop, matches...) ont été annulés ou reportés.

Si la Corée du Sud reste le troisième pays le plus touché par le nouveau virus après la Chine, où le Covid-19 est apparu en décembre, l'épidémie s'accélère désormais ailleurs dans le monde, en particulier en Europe.

Fin de quarantaine pour plus de 3.650 personnes

Quelques 60 diplomates ont quitté lundi la Corée du Nord, vers Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, à la fin de d'une quarantaine de deux semaines imposée à plus de 3.600 personnes par les autorités de Pyongyang, rapportent des médias sud-coréens.

"Un vol spécial de la compagnie aérienne nationale de la Corée du Nord, Air Koryo, est arrivé ce lundi dans la ville extrême-orientale de Vladivostok, en Russie, avec à son bord une centaine d'étrangers en provenance de Pyongyang", a annoncé l'agence de presse sud-coréenne "Yonhap".

L'avion, qui s'est posé à l'aéroport international de Vladivostok vers 10h50 (Heures locales), aurait transporté des étrangers, y compris des diplomates, bloqués après que Pyongyang ait coupé toutes les liaisons de transport internationales pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) sur son sol, précise la même source.

La Corée du Nord, qui n'a pas fait état de cas de contamination sur son sol depuis l’apparition du Covid-19 en Chine, avait imposé, fin janvier, des mesures drastiques pour éviter la propagation du nouveau coronavirus en fermant ses frontières et en confinant des milliers de personnes.

Les restrictions imposées par Pyongyang n'ont été assouplies que la semaine dernière, plus d'un mois après leur mise en œuvre. Ainsi, 3.650 personnes mises en quarantaine, dont 380 ressortissants étrangers, ont été libérées.