Hamid Chabat a profité d’une rencontre avec quelques représentants de médias nationaux pour tirer sur Nizar Baraka, qui pourrait bien le remplacer à la tête du parti de l’Istiqlal, en déclarant que celui-ci « n’est pas un candidat du parti mais celui du ministère de l’intérieur, du pouvoir de l’argent et des personnes influentes qui défendent l’économie de rente »

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia écrit : « aujourd’hui les Istiqlaliennes et les Istiqlaliens sont face à un tournant historique et devaient prendre les décisions que leur impose leur conscience ».

De son coté, Hamid Chabat a tenu à faire savoir qu’il n’a pas de problème personnel avec Nizar Baraka et que sa position contre celui-ci vise tout simplement à protéger le parti.

 Il a également critiqué ses opposants au sein du comité exécutif du parti, notamment ceux qui ont entamé des poursuites et réclamé un audit des comptes du PI depuis que Chabat le dirige.

Ce dernier a donc profité de cette rencontre pour expliquer que le parti ne reçoit que 7,2 millions de dirhams de l’Etat en termes de subventions. Et d’ajouter que les charges du parti dépassent 1,2 milliard de dirhams.  Chabat a expliqué que cet écart entre les subventions et les charges,  est compensé par les cotisations des partisans et la location de biens appartenant au PI.

D’ailleurs il accuse ceux là mêmes qui le critiquent de n’avoir jamais rien cotisé durant les quatre années qu’il a été secrétaire général du parti.

Pour finir, Chabat a déclaré que sa réélection à la tête du parti était probable à 50%.