Le  scrutin du 7 octobre terminé et les sièges de l’hémisphère législatif répartis, commence alors le jeu des alliances et la course pour les fauteuils au gouvernement

Selon des informations obtenues par le Quid, Driss Lachgar, 1er Secrétaire de l’USFP, a déjà envoyé ses émissaires au PJD. Dans son raisonnement, le fait d’avoir flirté avec le PAM, aurait dû lui valoir plus de sièges. Ainsi Driss Lachgar continue à réfléchir et à fonctionner selon l’obsolète mentalité des quotas.

Cette démarche de Driss Lachgar n’est qu’un remake de celle qu’il avait déjà adoptée en 2007,  du temps où El Yazghi était 1er Secrétaire de l’USFP, quand il n’avait pas trouvé de place au gouvernement. A l’époque, il avait remué ciel et terre au sein du parti de la rose, cherchant même à écarter Radi et El Yazghi. Lachgar a été jusqu’à enclencher des alliances avec les islamistes et les brandir en menaces. Il n’a retrouvé son calme qu’après avoir obtenu le strapontin de ministre chargé des Relations avec le parlement.

Il est en train de rééditer aujourd’hui, le même scénario, sans réaliser qu’à ce rythme, l’USFP risque de disparaître de l’espace politique marocain à la prochaine échéance législative.

Jouer sur tous les tableaux

Au lendemain de la publication des résultats du scrutin, les dirigeants  de trois partis, en l’occurrence, Ilyas El Omari du PAM, Hamid Chabat de l’Istiqlal, et Driss Lachgar de l’USFP  se sont réunis entre eux.

Selon les sources ayant rapporté l’information, les trois leaders n’ont pas discuté de la question des alliances, préférant attendre, d’abord, la nomination la nomination par le roi du Chef de gouvernement, issu du PJD, arrivé premier avec 125 sièges.