société
Averses : Le Maroc (re)coule
Il aura suffi d?une journ?e de pluies pour que plusieurs villes du Maroc soient inond?es. Comme chaque ann?e, le sc?nario se r?p?te.
Le 3 novembre, la Direction de la m?t?orologie nationale annonce qu?une partie du territoire connaitra le lendemain les premi?res pluies d?automne tellement attendues. Il n?aura fallu que quelques heures d?averses, particuli?rement Rabat, Casablanca et T?touan, pour que les villes du royaume coulent et se retrouvent partiellement inond?es. Et comme chaque ann?e, les diff?rents d?g?ts caus?s par les intemp?ries montrent clairement la faiblesse des infrastructures ad?quates pour g?rer ce genre de ph?nom?ne. Sur les r?seaux sociaux, les marocains se sont indign?s et d?noncent la situation en postant des images et des vid?os montrant la gestion al?atoire des habitants pour ?viter que les inondations soient plus graves. Au niveau de Rabat et Casablanca, les tramway des deux villes en ont fait les frais et ont vu leurs rails submerger d?eaux. Les gens n?ont eu d?autres choix que de retrousser leurs jellabas, pantalons et blouses pour les ?tudiants pour tenter tant bien que mal de marcher dans la rue au moment des averses.
A Rabat, le quartier Ya?koub El Mansour a ?chapp? au pire ? cause des ?gouts qui ?taient gravement bouch?s. Si ce n?est un homme en short, dont les vid?os ont ?t? largement diffus?es sur Youtube, qui s?est d?m?l? tout seul pour sauver la situation et ?viter un sc?nario noir, ce quartier populaire aura v?cu le pire en cette premi?re journ?e d?averses. Dans plusieurs quartiers de Casablanca, les habitants ont vu leurs maisons sous les eaux et ont du g?rer la situation de fa?on al?atoire en l?absence des responsables qui ne s?attendaient visiblement pas ? ces premi?res pluies d?automne.
Ces histoires d?inondations au Maroc ont ? un go?t de d?j? vu puisqu?il n?y a pas une ann?e qui passe sans que le pays coule sous les eaux d?s les premi?res averses. Infrastructures ad?quates inexistantes, villes paralys?es, faible gestion de la part des responsables, habitants indign?s, le m?me sc?nario se r?p?te. En attendant les prochaines averses, soyons pr?ts?