Les pharmaciens ont combattu pour que la baisse des prix d'un certain nombre de m?dicaments ne touche pas leurs marges et pour que la CNOPS cesse de fournir gratuitement certains m?dicaments chers ? ses affili?s. Leur pression a fini par plier le ministre de la sant? Houcine Ouardi, qui craignait une p?nurie artificielle organis?e.

Cela n'a pas emp?ch? certains pharmaciens de profiter de la transition vers les nouveaux prix pour passer ? l'informel.

Les patients inform?s qui partent pour acheter leurs m?dicaments se trouvent confront? ? un dilemme. Les officines leurs proposent d'acheter ces m?dicaments au PPM anciens disponibles ou attendre les m?dicaments portant le nouveau ?tiquetage et les nouveaux prix.

Cette situation dure depuis l'entr?e en vigueur de la baisse des prix ? Rabat, non loin des bureaux des ministres, et ailleurs et concerne un grand nombre de m?dicaments.

S'agissant des m?dicaments proscrits aux maladies de longue dur?e, toujours trop chers, la majorit? des officines refusent l'id?e de les donner aux patients mutualistes et attendre le remboursement par la CNOPS. Les patients concern?s ont l'impression que les officines, soutenues par le gouvernement islamo-lib?ralo-communiste, ont seulement cherch? ? d?truire un syst?me existant et qui permettait aux pauvres fonctionnaires de b?n?ficier d'une prise en charge compl?te pour leur imposer une euthanasie camoufl? selon l'expression d'un patient. Celui-ci affirme que la CNOPS lui a sauv? la vie, en lui donnant ses m?dicaments gratuitement, maintenant que le commerce a pris le pas sur les consid?rations de sant? publique et que les lobbys sont devenus capables de r?duire ? n?ant des acquis au nom des lois de march?, il dit se pr?parer au pire. Il a exprim? sa crainte de voir le gouvernement s'impliquer dans un complot visant ? r?duire la couverture m?dicale au parac?tamol. La d?cision de la mutuelle g?n?rale, ? laquelle il est affili?, de porter les cotisations des affili?s au double, voire plus, prise par son nouveau bureau, tout en r?duisant les remboursements, a constitu? un autre message aux malades moins fortun?s signifiant qu'il est temps de comprendre qu'ils ne comptent plus pour personne dans ce pays selon lui.

Ceux et celles qui partent en retraite, apr?s l'entr?e en vigueur des mesures du gouvernement actuel, doivent se pr?parer ? une vieillesse difficile et une couverture m?dicale r?duite. Ceux et celles qui l'ont pr?c?d? depuis 1997 doivent se sentir heureux.