Riyad - Le Koweït et l’Arabie Saoudite devraient connaître les taux de fécondité les plus bas du Moyen-Orient en 2050, soit environ 1,07 au Koweït et 1,09 en Arabie saoudite, indique une étude publiée dans la revue médicale The Lancet.

Selon l’étude, même si la majorité de la population saoudienne soit jeune, cela ne durera pas, car les dernières statistiques sur l’indice de fécondité en 2020 ont enregistré un taux de 2,2 par femme contre 7,2 en 1960.

Cette situation est due à deux facteurs, en l’occurrence les questions de santé et les questions sociales, explique l’étude, précisant que les maladies vénériennes se sont répandues de manière spectaculaire récemment, en plus de l’âge élevé du mariage des filles de 25 à 30 ans et du coût élevé du mariage et d’autres obstacles.

La même source relève que les taux de fécondité dans presque tous les pays seront trop bas pour maintenir les niveaux de population d’ici la fin du siècle, et que la plupart des naissances vivantes dans le monde proviendront des pays les plus pauvres.

Les changements sociaux qui s’ensuivraient remettraient complètement en cause l’économie mondiale et l’équilibre international des pouvoirs, et nécessiteraient une réorganisation des sociétés.