société
Code de la Famille : Jamais en retard d’un combat d’arrière-garde, Raissouni sort du bois
Pris de pitié pour les femmes qui resterait de rester « vieilles filles », Raissouni dit craindre que la réforme du code de la Famille « dissuade les jeunes (hommes) de se marier et les effraye du mariage ».
Le théologien Ahmed Raissouni, campé sur tout ce que culture de la mouvance islamiste a dé rétrograde, n’a vu dans les amendements proposés au Code de la famille, que des « restrictions et de pressions sur l'homme avant le mariage, pendant celui-ci, ainsi qu'après le divorce et même après le décès », sans aucune pensée pour la femme. Ou plutôt si.
Raissouni, qui a précédemment occupé le poste de secrétaire général de l'Union mondiale des oulémas musulmans et de président du Mouvement Unité et Réforme (mentor théologique du PJD), craint que davantage de droits et d'acquis, rende difficile aux femmes de « trouver un époux adéquat », le mariage d’une fille, estime-il « deviendrait plus difficile. »
Pris de pitié pour les femmes, qui risqueraient à cause de laréforme. De rester « vieilles filles », il a expliqué, dans une déclaration publiée sur la page Facebook du Centre Maqasid pour les études et la recherche, que « ces amendements (…) pourraient aggraver les problèmes familiaux et sociaux, en particulier pour les femmes » (sic).
Pour mieux rallier les femmes à sa cause d’un autre temps, il ne trouve de meilleur moyen que de leur faire craindre le célibat éternel. Ainsi, dit-il, la nouvelle réforme « pourrait dissuader les jeunes (hommes) de se marier et les effrayer » du mariage.
Et comme s’il avait peur que son argument ne porte pas, Raissouni, qui n’est jamais en retard d’un combat d’arrière-garde, brandit une crainte supplémentaire : « Nous pourrions peut-être finir, dit-il, par adopter la solution hindoue, où la femme paie une dot importante à l'homme pour qu'il accepte de se marier. »