La riposte de la MAP au rapport du SNPM

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On ne peut pas continuer à faire du syndicalisme ouvrier obsolète alors que le secteur a besoin d’un syndicat de cadres, moderne et expert

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Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a dans un rapport pris des positions hostiles à la gestion de l’Agence marocaine de Presse (MAP) donnant lieu à une réponse circonstanciée de l’agence qui dénie toute représentativité au SNPM au sein de la MAP. En voici le texte :

1. Le rapport 2019-2021 du Syndicat national de la presse (SNPM) qui vient d’être publié est rempli de contrevérités, de mensonges et d’affabulations au sujet de la MAP, l’Agence marocaine de presse.

2. Le travail syndical au sein de la MAP se déroule de la meilleure manière qui soit. Les syndicats représentés légalement, y exercent leurs prérogatives normalement soit dans le Conseil la rédaction (CDR) et dans le Comité paritaire de gestion (CPG) deux organes statutaires.

3. Le SNPM n’est pas présent à la MAP car ce syndicat a été incapable de faire élire des délégués. Pas un seul. Nous le mettons au défi de produire un quelconque récépissé légal de constitution. La direction ne peut pas recevoir un syndicat fantôme qui n’a pas une existence légale et formelle en son sein.

4. La politique sociale de la MAP est exécutée par une Fondation dont la transparence, l’efficacité et la qualité des services sont audités et reconnus de tous. Les affaires de l’association sociale dont le SNPM est nostalgique ont fini devant la justice en des procès ont conduit à des peines de prison.

5. Maintenant, si comme par le passé, le SNPM n’a pas accès à des quotas d’embauche et de nomination à des postes à l’étranger, il faut qu’il sache que ces temps sont révolus. Les actes de gestion à la MAP sont désormais régis par des procédures claires, transparentes et documentés qui ne laissent aucune place au clientélisme.

6. Le SNPM et ses dirigeants actuels sont des hommes du passé pour ne pas dire du passif. Ils ont transformé ce syndicat en rente personnalisée et en officine politique misérabiliste gérée dans l’opacité la plus complète.

7. Les syndicalistes honnêtes et authentiques ont été marginalisés. Les responsables actuels, et à leur tête Abdellah Bakkali, que le DG de la MAP a trainé devant la justice pour diffamation, ont conduit ce syndicat au naufrage et à la perte de ses positions, autrefois solides, dans de nombreuses institutions médiatiques.

8. On ne peut pas continuer à faire du syndicalisme ouvrier obsolète alors que le secteur a besoin d’un syndicat de cadres, moderne et expert, qui participe à trouver des solutions intelligentes pour sortir de la crise qui frappe les médias au lieu de continuer à considérer l’entreprise de presse, publique ou privée, comme un ennemi juré.

 

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