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Nouvelles initiatives du Collectif International de soutien aux familles d'origine marocaine expulsées d'Algérie

Le CiMEA75 l’organisation d’un colloque scientifique, en marge de la présentation des résultats de la première étude sur « La Mémoire des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 »
Le Collectif International de soutien aux familles d'origine marocaine expulsées d'Algérie en 1975 (CiMEA75) intensifie ses efforts pour commémorer le 50ᵉ anniversaire de cette tragédie en 2025. À travers colloques, plaidoyers et recherches scientifiques, il poursuit son engagement pour la reconnaissance officielle des violations subies et la réparation des préjudices.
Le bureau exécutif du Collectif International de soutien aux familles d'origine marocaine expulsées d'Algérie en 1975 (CiMEA75) a tenu, le mercredi 19 mars courant, une réunion à distance consacrée à l’étude de plusieurs points, dont la préparation des activités et initiatives à venir que le Collectif envisage d’organiser pour l’année 2025.
Les membres du bureau exécutif se sont arrêtés sur les préparatifs de l’année en cours pour commémorer le 50ᵉ anniversaire de la tragédie de l’expulsion des Marocains d’Algérie. Ils ont discuté du projet de programme général, ainsi que des aspects organisationnels, administratifs et matériels nécessaires pour garantir le succès de cette initiative, dans le cadre de laquelle plusieurs événements sont prévus tout au long de l’année, tant au Maroc qu’au niveau international.
Á cette occasion, les participants ont exprimé leur reconnaissance à toutes les parties ayant manifesté leur soutien à l’initiative de commémoration de cet anniversaire, lequel s’inscrit dans le cadre du programme général du Collectif visant en particulier à défendre les intérêts des Marocains expulsés d’Algérie en 1975, en plaidant leur cause auprès des instances nationales et internationales.
Les membres du bureau exécutif ont également discuté des préparatifs liés à l’organisation d’un colloque scientifique, en marge de la présentation des résultats de la première étude sur « La Mémoire des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 », supervisée par le Collectif CiMEA75 en collaboration avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME). Cette étude a été réalisée par un groupe d’étudiants du cycle master et chercheurs à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Meknès, sous la direction du professeur Mimoun Aziza, chercheur spécialisé dans l’histoire des migrations. À cet égard, le bureau a approuvé les amendements apportés à cette étude afin d’enrichir ce travail scientifique inédit, qui analyse et examine les multiples parcours de cette question humanitaire et des droits humains en exploitant les documents déposés aux archives du Maroc.
A cet égard, les membres du bureau exécutif ont souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour faire pression sur l’État algérien afin qu’il reconnaisse officiellement les graves violations commises en 1975 contre les Marocains résidant depuis des décennies sur son territoire, et qu’il présente des excuses officielles et procède à la réparation des préjudices individuels et collectifs.
Par ailleurs, les membres du bureau ont débattu des axes de la stratégie médiatique et communicationnelle visant à sensibiliser et à mieux faire connaître la tragédie des Marocains expulsés d’Algérie en 1975, tant sur le plan national qu’international. Ils ont également convenu de continuer à s’ouvrir au milieu universitaire et à encourager la recherche scientifique, en décidant de renforcer la cellule médias et communication par des compétences reconnues pour leur professionnalisme et leur expérience.
Il est à rappeler que Le Collectif International de soutien aux familles d'origine marocaine expulsées d'Algérie en 1975, fondé le 27 février 2021 en tant qu’organisation internationale non gouvernementale, vise principalement à exercer une pression sur l’État algérien pour qu’il reconnaisse les graves violations commises contre ces citoyens, à lui rappeler ses responsabilités dans cette tragédie, et à exiger une indemnisation des victimes pour les préjudices subis. Le Collectif tient également l’État algérien pour pleinement responsable de cette tragédie et dont il fait le déni et espère son oubli.