''Connais-toi toi-même'', thème du Festival de la Culture Soufie et des Spiritualités du Monde

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Le Festival trouve son plus bel écrin dans Fès qui a été fondée tout au long de son histoire sur cette culture des Zawiyas qui ont su associer les enseignements spirituels à la diffusion du savoir.

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Du 21 au 28 octobre 2023 se tiendra à Fès la seizième édition du Festival de la Culture Soufie et des Spiritualités du Monde sous l’intitulé : « Connais-toi toi-même ». 

Le fil conducteur de cette thématique va se décliner pendant toute une semaine en une série de concerts, de soirées de samaa des confréries soufies du Maroc et d’autres pays, en des ateliers et des expositions artistiques dans différents espaces de la médina de Fès, entre lieux historiques ( comme la médersa bounaniya, joyau de l’architecture mérinide), patios, jardins botaniques et maisons traditionnelles.
Ce Festival trouve son plus bel écrin dans Fès qui a été fondée tout au long de son histoire sur cette culture des Zawiyas qui ont su associer les enseignements spirituels à la diffusion du savoir. 

C’est ce même paradigme dont l’héritage nous vient aussi de l’Andalousie médiévale que le Festival réinvente et exprime en chacune de ses éditions. L’association entre des moments de débats intellectuels, de créations et d’expositions artistiques et de communion spirituelle des oratorios du Samaa.
Le même paradigme est aussi celui qui fait de Fès, à l’image du Royaume, un lieu de diversité culturelle et cultuelle. À côté de thématiques comme : « hayy ibn yaqdhân, le vivant fils de l’éveillé : récits visionnaires et voyages intérieurs » autour du roman philosophique d’Ibn Toufayl (douzième siècle), sans doute historiquement le premier du genre, on s’interrogera sur la place future de la spiritualité dans un monde en mutation transhumaniste.
Parallèlement aux créations artistiques (celle de la soirée d’ouverture appelée « La religion de l’amour : d’Ibn Arabî à Rûmî) et veillées de Samaa, les espaces du Festival résonneront des chants corses du groupe I Muvrini, ceux des chants « Matruz » en hommage au Rav de Fès Albert Sebag, et des cantates de Bach.
C’est tout le génie de la culture islamique du Maroc : celle de faire vivre, dans le cadre de cette culture du soufisme dont Sa Majesté le Roi a indiqué qu’elle constituait l’âme de la tradition religieuse du Maroc, différentes spiritualités dans une convivialité « harmonique » et fructueuse.

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