Pas de costumes de Barbie pour Halloween, demande le syndicat des acteurs américains à ses membres

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Des membres de la SAG-AFTRA et des sympathisants tiennent un piquet devant les studios Disney au 95e jour de leur grève contre les studios d'Hollywood à Burbank, en Californie, le 16 octobre 2023. Les négociations entre les acteurs hollywoodiens et les studios au sujet d'une grève en cours ont échoué, ce qui porte un coup aux espoirs d'une sortie rapide de la crise qui a paralysé l'industrie du divertissement. ". (Photo de Robyn Beck / AFP)

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Le bras de fer entre acteurs grévistes et patrons de studios à Hollywood touche même la célèbre fête d'Halloween: le syndicat SAG-AFTRA a demandé cette semaine à ses 160.000 membres de ne pas se déguiser en personnage d'oeuvres liées aux studios visés par la grève.

Cette demande faite aux acteurs, cascadeurs, danseurs et autres professionnels des petit et grand écrans vise notamment "Barbie" de Warner Bros, les super-héros de l'univers Marvel de Disney ou encore "Stranger Things" de Netflix.

Le syndicat a plutôt conseillé à ses membres de choisir des costumes génériques de "fantôme, zombie, araignée" pour se déguiser le 31 octobre.

Ils peuvent aussi s'inspirer de personnages de dessins animés qui ne sont pas touchés par le mouvement de grève des acteurs qui réclament une revalorisation de leur rémunération, en berne à l'ère du streaming, et des mesures de protection face à l'intelligence artificielle.

"Utilisons notre force collective pour envoyer un message fort à nos employeurs que nous ne ferons pas la promotion de leurs contenus sans un contrat juste", a déclaré le syndicat SAG-AFTRA dont les membres ont déserté les plateaux de tournage depuis juillet.

Les deux camps ont annoncé la semaine dernière la suspension de leurs négociations malgré un accord salarial le mois dernier entre les studios et les représentants des scénaristes, qui avait mis fin à la grève entamée en mai par cette corporation.

Mais les revendications salariales portées par le SAG-AFTRA vont plus loin que celles de leurs collègues scénaristes.

Ils réclament notamment une augmentation plus importante des salaires et de recevoir un pourcentage réel des bénéfices lorsqu'une série rencontre le succès, au lieu d'une simple prime. (AFP)

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