société
''Le droit à l'image'' au cœur des 2èmes journées cinématographiques initiées par l'AM des Victimes du Terrorisme
"J'espère que nous réussirons à combattre l'extrémisme et la haine à travers l'art et la créativité" (Souad Begdoury El Khammal, présidente de l'Association française des victimes du terrorisme)
Casablanca, - "Le droit à l’image" au coeur des deuxièmes journées cinématographies, organisées du 23 au 25 mai à Casablanca, à l'initiative de l’Association Marocaine des victimes du terrorisme (AMVT).
La cérémonie d'ouverture de l’événement auquel prennent part des représentants de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT), a été marquée par la projection du film "Le Retour" réalisé par Brahim Chakiri, inspiré d'une histoire vraie, qui aborde un sujet important sur la lutte contre la haine par l'amour.
Le film raconte l'histoire d'une famille d'origine marocaine résidant en Belgique, bien intégrée dans son environnement. Cependant, un différend intense entre le père et la mère aura un impact majeur sur le déroulement des événements et sur la vie de cette famille.
Du jour au lendemain, Ismaël (Aziz Dheouir), l'unique fils de la famille qui n'a pas encore atteint ses 18 ans, choisira de se joindre aux combats en Syrie, suite à l’invitation de son ami d'enfance qui l'a précédé là-bas.
Dans un monde dominé par la violence et la haine, Batoul (Noufissa Benchehida) décide de rejoindre Ismaël, entamant ainsi une quête pour retrouver son fils dans l'espoir de le ramener et de le sauver du terrorisme et de l'extrémisme.
Tout au long du film, alors qu'elle est témoin des scènes de destruction et d’assassinat, Batoul, se faisant passer pour une journaliste, parvient à se faufiler sur les champs de bataille, devenant témoin des massacres horribles dans un monde dominé par le chaos, où seul le plus fort peut survivre. Malgré cela, Batoul persiste à prendre des risques et à poursuivre l'objectif pour lequel elle est venue.
Armée de son amour pour son fils, elle affronte la mort dans l'espoir de le retrouver en vie et de le ramener à sa vie normale, ce qu'elle réussit à faire à la fin du film, terminant ainsi sur une fin heureuse.
Souad Begdoury El Khammal, présidente de l’AMVT, a indiqué que la projection du film "coïncide avec le 20e anniversaire du décès de son fils Tayeb El Khammal, victime des attentats terroristes qui ont secoué la ville de Casablanca en 2003".
"J'espère que nous réussirons à combattre l'extrémisme et la haine à travers l'art et la créativité", a-t-elle ajouté, faisant savoir qu’elle a rencontré la véritable héroïne qui a inspiré le film.