Culture
Vente aux enchères au profit d'artistes africains le 7 juillet à Casablanca et à Paris
Casablanca - La Fondation pour le développement de la culture contemporaine africaine et le Fonds africain pour la culture (ACF) organisent, le 7 juillet prochain, une vente aux enchères à Casablanca et à Paris, dont les bénéfices iront à des artistes du continent pénalisés par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).
Plus d'une cinquantaine d’œuvres seront mises aux enchères pour cette opération intitulée "Africa Unite", lors d’une séance à huis clos entre Paris et Casablanca dans les maisons de vente "Cornette de Saint Cyr" et "La Marocaine des Arts", indique un communiqué des organisateurs, notant que l'événement sera retransmis sur le site de "Drouot Online" à partit de 18H00.
Cette action "a créé un véritable élan de solidarité de la part des artistes africains, qui ont offert leurs œuvres pour permettre aux deux fondations de surmonter les difficultés dues à la pandémie du Covid-19", ajoute la même source.
Le communiqué fait part de la contribution de 30 grands noms de la scène artistique africaine, comme Soly Cissé, Joana Choumali, Mohamed El Baz, William Kentridge, Siriki Ky, Abdoulaye Konaté, Mohamed Melehi, Ilias Selfati, Barthélémy Toguo, Safaa Erruas ou encore Mahi Binebine.
La Marocaine des Arts et Cornette de Saint Cyr "font la vente de manière bénévole et ne toucheront pas de commissions sur les transactions", relève le communiqué, précisant que "le transport des œuvres vendues sera à la charge de l’acheteur".
Dans le contexte de la crise sanitaire planétaire, l'AFC avait décidé de lancer le projet SOFACO, dont l’objectif est de renforcer la capacité de résilience des artistes et organisations culturelles à travers une aide à la création et à la reconstruction du tissu social du secteur artistique dans le continent.
Consciente de la nécessité pour les Africains de se réapproprier leur culture et leur art, mais aussi de l’importance pour les artistes de conquérir l'audience locale, la Fondation travaille, quant à elle, pour rendre plus visible la création contemporaine sur sa terre d’origine, à travers la valorisation des œuvres auprès du public africain, amateur ou connaisseur, ainsi que la la dynamisation du marché de l’art intra-africain.