Des IDE qui ont du mal ? d?passer 3 milliards de dirhams par an, une implantation des entreprises ?trang?res relativement faible et des indicateurs du secteur touristique en baisse. Le Maroc souffre d?un manque d?attractivit? pour son ?conomie. Et pourtant, selon le CMC, moult ?r?formes importantes ont ?t? r?alis?es durant les quinze derni?res ann?es dans plusieurs domaines, mais le chemin reste encore long pour avoir une attractivit? ?conomique assez forte. ''Sur les dix derni?res ann?es, le montant moyen des investissements directs ?trangers (IDE) n'a pas d?pass? le seuil de 30 milliards de dirhams (MMDH) et le montant moyen annuel des investissements n'a ?t? que de 220 MMDH'', indique le CMC dans sa derni?re lettre mensuelle "Maroc Conjoncture" portant sur la tendance de la croissance ?conomique en 2016. Les indicateurs li?s aux flux d'investissements ?trangers et aux implantations des entreprises ?trang?res restent relativement faibles par rapport aux atouts du Maroc, ainsi que par rapport aux besoins en investissements pour assurer des taux de croissance assez ?lev?s, fait savoir le CMC. Sur un autre registre, le CMC note que le nombre de touristes internationaux dans le monde a atteint un chiffre record en 2015 et devrait encore cro?tre de 4 pc en 2016, cependant cette performance n'a pas profit? au Maroc dont les indicateurs du secteur touristique sont tous en baisse.? Le nombre de touristes ?trangers a ainsi baiss? de 7 pc en comparaison ? 2014, souligne le centre, estimant que le Maroc semble avoir p?ti d'une certaine m?fiance des touristes ? l'?gard des destinations musulmanes. Concernant la lib?ralisation des prix des produits p?troliers, le CMC note que cette r?forme aura certainement des retomb?es sur l'efficacit? ?conomique des acteurs et exposera les consommateurs directement aux risques du march? international des hydrocarbures.? Le jeu de la concurrence dans ce secteur sera capital dans la fixation des prix des produits p?troliers. La transmission des variations des prix des produits p?troliers d?pendra largement de l'efficacit? de ce r?seau, de sa r?activit? et de sa concurrentiabilit?, rel?ve le Centre. Par ailleurs, le CMC estime que le d?ficit pluviom?trique particuli?rement s?v?re au cours des derniers mois p?sera lourdement sur les performances du secteur agricole, les revenus et la demande.? La perspective de contraction de l'activit? sera d'autant plus marqu?e que le secteur non-agricole, qui fait face ? un affaiblissement de la demande tant au plan interne qu'externe, ne sera que d'un apport limit? pour compenser le d?ficit pr?visible de production, souligne le Centre.? Le rythme de croissance ne pourra, dans ce contexte, d?passer 1,2 pc, estime le CMC, pr?cisant que cette perspective qui implique un repli contraction de la croissance estim? ? 3,8 points par rapport ? l'exercice 2015 aura d'importantes r?percussions sur les revenus, les niveaux de vie et l'emploi.