Khalil Hachimi Idrissi à la conquête du 10ème "Prix Ivoire" pour la littérature africaine

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Le recueil de poèmes "La foi n'est convoquée que les jours de fête" du journaliste et poète, Khalil Hachimi Idrissi, a été retenu, avec cinq autres œuvres, pour la finale du 10ème "Prix Ivoire" pour la littérature africaine d’expression francophone

L’Association "Akwaba Culture", initiatrice du prix, précise dans un communiqué que cinq œuvres ont été choisies parmi 53 ouvrages par le Comité de lecture, composé des critiques littéraires Michel Koffi (président), Serge Grah, Auguste Gnalehi et Henri Nkoumo, et qui s’est réuni le mardi 1er Août à Abidjan.  

Le lauréat du "Prix Ivoire 2017", doté de deux millions de F CFA (environ 3.000 euros), sera désigné par un jury présidé par la romancière et dramaturge Werewere Liking le 11 novembre 2017, lors d’un dîner-gala à Abidjan. 

Conformément à l’accord établi avec le Salon du livre et de la presse de Genève, le vainqueur sera l’invité du Salon suisse en 2018, indique Akwaba Culture, une association de droit ivoirien. 

Le Prix Ivoire récompense depuis 2008 un auteur émergent issu du continent africain ou de la diaspora africaine, dont l’ouvrage, écrit en langue française, aspire aux pleines lumières internationales. Il n’est pas ouvert aux auteurs confirmés, déjà présents sur les grandes scènes littéraires internationales.

Ce prix est parrainé par le ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, l’Organisation internationale de la francophonie, l’ambassade de France à Abidjan et la Librairie de France Groupe de Côte d’Ivoire.

Les autres ouvrages retenus sont les romans : "On m’appelle Nina" d’Antoinette Tidjani Alou, "American Dreamer" de Marina Niava, "Sans Capote ni Kalachnikov" de Blaise Ndala, "Vol à Vif" de Johary Ravaloson et "Terra incognita" de Sylvestre Simon Samb.

Depuis sa création, ce Prix a été attribué à Racine Kane (Sénégal) pour "Les Ballades nostalgiques" (2008), Tiburce Koffi (Côte d’Ivoire) pour "Mémoire d’une tombe" (2009), Elisabeth Ewombè-Moundo (Cameroun) pour "La nuit du monde à l’envers" (2010), Frédéric Grah Mel (Côte d’Ivoire) pour "Félix Houphouët-Boigny" (2011), Mariama Ndoye (Sénégal) pour "L’Arbre s’est penché" (2012), Hemley Boum (Cameroun) pour "Si d’aimer…" (2013), Bahaa Trabelsi (Maroc) pour "Parlez-moi d’amour" (2014), Kettly Mars (Haiti) pour "Je suis vivant" (2015) et Marijosé Alie (Martinique) pour "Le convoi" (2016). 

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