Abdellatif Jouahri, gouverneur de la banque centrale et le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaid ont tenu, comme prévu, ce jeudi 18 janvier, une conférence de presse au siège de Bank Al Maghrib, à propos de flexibilité du dirham

Le ministre des finances a tenu à assurer que la nouvelle réforme permettre de consolider le positionnement de l’économie marocaine au niveau international.

Comme le wali de Bank Al Maghrib l’a déjà dit lors d’une réunion, mercredi, à la chambre des conseillers, les deux hommes ont rappelé que cette réforme aura un impact positif sur les prévisions de croissance, précisément +0,2%. Jouahri a affirmé : « nous sommes loin d’une inflation de 30% observée ailleurs dans le monde ».

Par ailleurs, ce dernier a tenu à réagir aux estimations de JP Morgan concernant une dépréciation du dirham de 7% durant les douze prochains mois. Abdellatif Jouahri est catégorique : JP Morgan n’est pas le Christ. Sa parole n’est pas une parole d’évangile. Pour nous, le dirham ne sera pas déprécié ».

De son coté, Mohamed Boussaid a rappelé qu’en 2017,  la valeur du dirham avait augmenté de 7,6% par rapport au dollar alors que celle du dirham par rapport avait augmenté de 5,1% par rapport à l’euro, sur le marché international.

Boussaid a ajouté que l’élargissement de la bande de fluctuation ne sera décidé qu’après une étude d’impact. « Nous allons agir de manière progressive afin de nous assurer que toutes les conditions sont respectées pour éviter tout impact sur le pouvoir d’achat ».

Quant à un éventuel impact de cette réforme sur les prix, Jouahri a tout simplement répondu que d’autres événements peuvent affecter les prix.