Cette fois c?est officiel?: Bouteflika est malade et va en France pour continuer ? se soigner. Lasse des d?mentis qui s?av?rent des mensonges, la pr?sidence de la r?publique alg?rienne (s?entend Sa?d Bouteflika) a annonc? que le pr?sident (agonisant depuis belle lurette) s?est rendu en France pour une ? courte visite priv?e ? au cours de laquelle il effectuera ses ???contr?les m?dicaux p?riodiques. ? Ce voyage m?dical survient ? un moment crucial de la guerre de succession qui se fait dans l?ombre et o? la sc?ne politique alg?rienne conna?t un brin de bougeotte inhabituelle.

Des protestations, des proc?s arbitraires, des limogeages, des lettres adress?es ? un pr?sident agonisant, des d?clarations contre le ??Pouvoir parall?le??, deux g?n?raux de haut rang condamn?s, des querelles m?me au sein du gouvernement sont devenus le lot quotidien de la vie politique alg?rienne.

La loi des Finances adopt? dans la douleur ne fait pas l?unanimit? m?me au sein des composantes de la majorit? comme ??l?indiscipline?? de certains parlementaires du FNL qui ont vot? contre cette loi. La presse alg?rienne parle aussi d?un diff?rend au sein du gouvernement alg?rien entre Abdelmalek Sellal, premier ministre et son ministre de l?industrie ? savoir Abdeslam Bouchareb. Le malaise est apparent et la guerre de l?ombre sort petit ? petit au grand jour. Une querelle qui n?est que l?arbre qui cache la for?t. Beaucoup d?observateurs et certains journalistes sont convaincus qu?il existe une volont? manifeste de mettre ? l??cart le premier ministre et que le ??pouvoir parall?le?? cherche ? pousser Sellal vers la porte de sortie. Avec ces insubordinations au sein de l??quipe gouvernementale, on est au bord de la crise. Mais au d?but d?une lutte qui se faisait dans les rouages du palais El Mouradiya, agonie du pr?sident oblige, commence ? sortir au grand jour. Il faut s?attendre dans les jours qui viennent ? beaucoup plus de protestations, ? d?autres coups bas, ? de nouveaux limogeages et ? une bataille rang?e entre le pouvoir parall?le et la classe politique..