Alors qu’Attajdid a créé un cafouillage concernant l’information du soutien royal au chanteur, de nouvelles informations parvenues au Quid, indiquent que la jeune femme de 20 ans qui accompagnait Saad Lamjarred, était consentante, mais c’est au cours des ébats que les choses auraient dévié

Dans un premier temps une dépêche de l’agence MAP rapporte que le Roi Mohammed VI “a conseillé à la famille de Saad Lamjarred que maître Eric Dupont Moretti puisse assurer la défense du chanteur marocain, et a décidé de prendre à sa charge les frais correspondants” citant l'ambassade du Maroc en France.

La dépêche cite clairement sa source qui est l’ambassade du Maroc. Celle-ci qui doit avoir une veille des médias, surtout que le sujet est sensible (en témoigne la surexcitation des réseaux sociaux) ne dément pas l’information. Pourtant le directeur d’Attajdid, Jaouad Chafadi, trouve le moyen de dire et de publier que cette information n’avait aucun fondement. En quelque sorte que la MAP, qui nous a habitués à autre chose, aurait fait circuler une fausse information.

Que voulait l’islamiste, que cherchait-il au juste ?

Que le Souverain ne pouvait pas ou ne devrait pas répondre à la famille d’un artiste en détresse? Des sites, pour la plupart arabophones, s’engouffrent dans la brèche sans se poser de questions et sans s’interroger sur les motivations de Chafadi. Mokhtar Laghzioui, directeur d’Al Ahdate, pourtant plus avisé et sait à quoi s’en tenir face à pareilles situation, suit malheureusement. La rumeur enfle et se perd en conjectures.

Le360 opte pour une démarche professionnelle et recoupe l’information auprès de l’avocat français. C’est ce que fait également le Quid, mais on est tombé sur la boîte vocale de Moretti. L’Agence France Presse revient plus tard sur l’information et la recoupe auprès de l’ambassade marocaine à Paris. Celle-ci confirme l'information, précisant que "c'est une réponse favorable à une demande de la famille du chanteur qui a sollicité l'intervention de sa majesté, et dans le respect de la présomption d'innocence".

C’est le manager du chanteur qui met fin aux supputations en déclarant à la MAP que “la famille de Saad Lamjarred a sollicité le soutien de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, qui a bien voulu répondre favorablement, dans le cadre de la présomption d’innocence et dans le respect de l’indépendance de la justice française”.

La fille était initialement consentante

Le chanteur marocain avait été mis en examen et écroué, vendredi soir à Paris, pour son implication présumée dans une affaire d'"agression sexuelle et violence". Selon nos informations, la jeune femme de 20 ans qui accompagnait Saad Lamjarred, était consentante, mais c’est au cours des ébats -depuis longtemps entamés (sans rentrer dans les détails par pudeur)- que les choses auraient dévié.