Le Président de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA), Omar Assobhei, a qualifié le discours royal du 20 août de “message clair” à l’Algérie pour un nouvel engagement au profit des peuples de la région.

A travers le discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 63ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, “le Maroc, commente-il, envoie un message clair aux responsables algériens pour un nouvel engagement bilatéral au profit des peuples de la région”.

“Plus que jamais, la coopération maroco-algérienne est sollicitée pour un avenir meilleur”, a-t-il souligné, relevant que la main du Maroc est tendue pour la co-construction d’un espace maghrébin de paix et d’action positive pour l’Afrique, la Méditerranée et le Monde.

Le chercheur a précisé que le discours royal expose une “approche globale” pour l’action et une vision du Monde et de la politique, basée sur la valorisation des acquis de l’histoire partagée, des valeurs de solidarité entre les peuples et des intérêts généraux durables qui dépassent les simples opportunités ou contraintes de circonstances.

Il a fait savoir que l’ancrage historique et le bon voisinage permettront au pôle maroco-alégrien de se reconstruire, consolider l’espace maghrébin et agir ensemble pour le bien de l’Afrique et du Monde.

A travers le cas concret des solidarités et soutiens marocains qui ont facilité, à travers l’histoire, l’indépendance de l’Algérie, le souverain a fait appel, pour valoriser les liens historiques, au substrat social et culturel commun et les facteurs de rapprochement entre le Maroc et l’Algérie, pour relancer les dynamiques constructives permettant d’affronter les défis communs, construire ensemble le Maghreb et l’Afrique et servir l’Humanité.

En termes d’approche, l’histoire doit éclairer le présent et aider aux bons choix pour l’avenir, a insisté le président de l’USMBA, cité par la MAP, faisant état de plusieurs illustrations constructives qui ont été citées à travers l’histoire sociale maroco-algérienne de coopération et de solidarité et le modèle andalous prospère par l’intégration et la participation collective.