Incroyable mais vrai, une pénurie de lait pour bébé tourne au tracas politique pour Biden

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Pilonnée à ce sujet, la Maison Blanche a promis jeudi des mesures pour faire face à la grave pénurie (Photo by Nicholas Kamm / AFP)

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Alors que l'opposition républicaine la pilonne à ce sujet, la Maison Blanche a promis jeudi des mesures pour faire face à la grave pénurie de lait pour bébé aux Etats-Unis.

Selon le fournisseur de données Datasembly, le taux de rupture de stock de préparations de lait pour nourrissons a atteint 43% à la fin de la semaine dernière.

L'exécutif américain n'a toutefois pas précisé quand ni sous quelle forme il annoncerait ses actions.

Par ailleurs, le président américain Joe Biden va s'entretenir avec des représentants du commerce de détail et des producteurs de lait pour bébé, a précisé la Maison Blanche.

L'opposition républicaine, en campagne avant des élections législatives en novembre, s'est emparée du sujet et pilonne l'administration Biden.

L'élue à la Chambre des représentants Elise Stefanik a ainsi affirmé lors d'une conférence de presse avoir contacté l'autorité concernée, l'agence américaine du médicament (FDA) dès février: "Joe Biden n'a aucun plan. (...) Lorsque nous avons posé la question à la Maison Blanche à propos de la pénurie, ils ont ri. C'est honteux."

"Le Missouri est l'un des six Etats américains où plus de la moitié du lait pour bébé est en rupture de stock", a dénoncé sa collègue Ann Wagner, parlant de jeunes mères qui font du troc sur Facebook pour s'en procurer.

Randy Feenstra, un élu de l'Iowa, a lui assuré que, dans sa région, des familles "faisaient 50, 75, jusqu'à 100 miles pour essayer d'en trouver" (soit de 80 à 160 kilomètres).

La situation aux Etats-Unis s'est vraiment dégradée quand, le 17 février, après le décès de deux bébés, le fabricant Abbott a annoncé le "rappel volontaire" dans son usine du Michigan de laits en poudre, dont Similac, utilisés par des millions de familles américaines.

L'enquête a dédouané le lait visé mais la production n'a toujours pas repris, aggravant la pénurie déjà provoquée par les problèmes plus généraux  de la chaîne d'approvisionnement et le manque de main-d'œuvre.