Depuis que le richissime homme d’affaires, Donald Trump, a annoncé officiellement sa candidature à la présidentielle américaine, les surprises n’ont pas cessé de croître. Sorti vainqueur des élections,  il est élu 45ème président des Etats Unis et n’hésite pas dès le premier jour à passer à l’offensive.

Dans le but de tourner définitivement la page Obama, Trump n’a pas hésité un moment à mettre en exécution ses promesses électorales, même les plus déconcertantes d’entre elles.  Après avoir examiné minutieusement l’Obamacare,  le chef de l’exécutif américain a commencé par signer l’arrêt de mort du partenariat transpacifique, durement négocié par son prédécesseur.

Trump ne compte pas s’arrêter là et  met en application le 23 janvier, une mesure qui bloque le financement d’ONG internationales soutenant l’avortement, et ce deux jours seulement après la  « Women’s march » qui a mobilisé près de deux millions de femmes aux Etats-Unis pour protester contre le sexisme du nouveau président.

L’Amérique est visiblement sur la défensive et l’atmosphère politique semble de plus en plus tendue. Trump, dans le but de restaurer la puissance perdue de son pays, ordonne le gel des embauches au niveau fédéral, une autre promesse emblématique de la campagne du président républicain. Cette mesure ne constitue pas un cas d’exception dans l’histoire des Etats Unis, car avant Trump des présidents comme Carter, Regan ou Bush Jr ont eu à leur tour recours à cette restriction.  Trump qui dit mener une lutte pour la justice sociale, semble attiser la colère des classes laborieuses par ces décisions à l’emporte-pièce.

Jamais l’élection d’un président américain n’a suscité autant de controverses comme celle de Donald Trump. Entre ses partisans qui se réjouissent de la mise en œuvre accélérée des promesses du programme électoral et les opposants qui voient en lui le visage d’une démocratie démoniaque, l’Amérique a l’air de traverser un moment politique inédit et déroutant.