Après que Trump ait décidé de signer un décret interdisant aux citoyens de sept pays majoritairement musulmans d’entrer aux Etats-Unis, le président-directeur général de Starbucks, Howard Schultz a annoncé que la société allait embaucher 10.000 réfugiés. Une décision sans précédent   

Vendredi dernier, le président américain, Donald Trump, a signé l’ordre exécutif qui interdit aux citoyens d’Iran, d’Irak, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen d’entrer aux Etats-Unis. Suite à cela, le PDG de Starbucks a déclaré que la société s'engage à embaucher 10.000 réfugiés. « Il y a plus de 65 millions de citoyens du monde reconnus comme réfugiés par les Nations Unies et nous élaborons des plans pour engager 10.000 d’entre eux sur 5 ans dans les 75 pays où Starbucks opère », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que l’application de cette décision débutera aux Etats-Unis en priorisant les personnes ayant servi avec les troupes américaines en tant qu’interprètes et personnel de soutien dans divers pays.

D’un autre côté, Schultz a annoncé que Starbucks continuera d’investir au Mexique, malgré le fait que les médias sociaux mexicains avaient appelé au boycott des entreprises américaines, y compris Starbucks.

La société est présente depuis 2002 au Mexique et a ouvert 600 magasins dans 60 villes à travers le pays et emploie plus de 7000 partenaires mexicains. Le PDG a affirmé que la société a fait don d’un demi-million de caféiers pour soutenir 70.000 familles. « Le café est ce qui unit notre patrimoine commun et, comme je l'ai dit à Alberto Torrado, chef de file de notre partenariat avec Alsea au Mexique, nous sommes prêts à aider et à appuyer nos clients mexicains, nos partenaires et leurs familles. Nous continuerons à investir dans ce marché d'une importance cruciale », a-t-il déclaré.

Pour rappel, Trump avait annoncé la construction d'un mur le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Autant dire que Starbucks ne partage ni la politique de Trump ni sa façon de procéder.