Yambo Ouologuem ouvre à titre posthume la Chaire des littératures et arts africains

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Simone Schwarz-Bart (née Brumant) est une écrivaine française. Née de parents guadeloupéens, elle rentre au pays à l'âge de trois ans. Elle fera ses études à Pointe-à-Pitre, puis à Paris et à Dakar. Elle est l’auteure de plusieurs romans, pièce de théâtre, nouvelles et d’un essai, Hommage à la femme noirSimone Schwarz-Bart (née Brumant) est une écrivaine française. Née de parents guadeloupéens, elle rentre au pays à l'âge de trois ans. Elle fera ses études à Pointe-à-Pitre, puis à Paris et à D

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Rabat - La Chaire des Littératures et Arts africains a été officiellement lancée lundi à Rabat, lors d'une cérémonie organisée par l'Académie du Royaume du Maroc.

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Vue du colloque international en hommage à Yambo Ouologuem

Créée le 26 mars dernier, à l’initiative de l’Académie, cette Chaire traduit, la volonté de réhabiliter la production romanesque, poétique, musicale te picturale africaine qui a été "victime de préjugés ayant consacré son isolement sur le plan culturel".

Elle se veut aussi un espace de coopération universitaire et de partenariats académiques ouverts sur les cultures du monde.

La cérémonie de lancement s'est déroulée en présence d'intellectuels marocains et étrangers intéressés par la culture et la littérature africaines, tels que Tahar Benjelloun, Calixthe Beyala et Jean Pierre Orban.

S'exprimant à cette occasion, le secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume, Abdeljalil Lahjomri, a affirmé que la Chaire des Littératures et des Arts africains est un projet littéraire ambitieux qui donnerait à la littérature et au patrimoine africains la place qu'ils méritent, eu égard au rôle qu’elle va jouer en tant que moyen de transfert du savoir.

Il s’agit, a-t-il ajouté, d'une initiative qui contribuera à briser les "frontières" littéraires et linguistiques qui séparent les différentes parties du continent, et à montrer au monde la richesse du patrimoine littéraire africain qui s'exprime dans différentes formes et langues.

Pour sa part, l’administrateur de la Chaire, Eugène Ebodé, a souligné que ce projet académique et artistique permettra de faire connaître le patrimoine et les traditions africaines au public.

M. Ebodé, qui est également écrivain, a mis en exergue l’importance de cette Chaire qui constitue un outil de prise de conscience de la diversité des langues et des dialectes parlés dans ce continent qui rassemble la moitié des langues du monde.

Au cours de cette cérémonie, deux figures de la littérature africaine ont été honorées, à savoir l'écrivaine guadeloupéenne Simone Schwarz-Bart et l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala.

A signaler que qu’après cette ouverture de la Chaire, une journée débat a regroupé mardi 17 mai des intellectuels africains et africanistes sur le thème : DU DEVOIR DE VIOLENCE AUX DEVOIRS DE LA LITTÉRATURE.  Eugène Ebodé y a traité Le jour où j’ai rencontré Yambo Ouologuem, suivi d’une intervention de  Calixthe Beyala puis de Pierre Astier qui a évoqué la réhabilitation par étapes de Yambo Ouologuem, en France et à l’étranger.

Une Conversation entre Jean-Pierre Orban e Simone Schwarz-Bart suivie dans l’après-midi par Jean-Pierre Orban parlant D’une rive à l’autre : Notes personnelles sur le rôle de passeur et la réception des œuvres africaines en Europe à travers les exemples de Yambo Ouologuem, M.M. Sarr et d’autres. Christopher Wise a traité de Yambo Ouologuem, Le Devoir de violence et l’Umarian Tijaniyya. Mme Sarah Burnautzki a évoqué “L’affaire Ouologuem” : Le passage de Yambo Ouologuem aux éditions du Seuil. Kaiju Harinen a parmé elle de la Défense paratextuelle et littéraire de Calixthe Beyala contre les accusations de plagiat

 

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